– Par Léa Papineau Robichaud –
Le trentenaire originaire de Gatineau Alexandre Désilets était de passage à la salle Jean-Despréz jeudi pour offrir son tout nouveau spectacle issu de son dernier album Fancy ghetto. Boule de disco au plafond et habits au style rockabilly, tout y était pour plonger les spectateurs dans ce monde propre au dernier opus de Désilets, qui se veut un hommage à la nuit, au romantisme et aux déceptions.
Alexandre Désilets et ses quatre musiciens sont montés sur scène avec aplomb et fougue. Ils ont présenté l’entièreté de son quatrième album, qui comporte des pièces plus énergiques et dansantes que ses disques précédents. Désilets a tout de même réussi à revisiter de main d’as quelques-unes de ses anciennes pièces, telles que Si loin et À moitié fou sans déroger de l’univers plus pesant de Fancy ghetto.
L’artiste gatinois a su habiter la scène, se déhanchant par moment, même si on le sentait parfois dans sa bulle.
Désilets a offert une perle aux spectateurs au rappel, interprétant L’éphémère de son album Escalader l’ivresse, en version acoustique avec Jérôme Hébert à la guitare. Il s’agissait d’un moment à en donner des frissons.