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Arts et culture

Critique de film : Trois souvenirs de ma jeunesse

Par Amanda Ohrt

Paul Dédalus, un anthropologue, s’est vu forcé de raconter sa vie lors de son arrestation par les forces de l’ordre. Telle est la prémisse de Trois souvenirs de ma jeunesse, réalisé en 2015 par le producteur français Arnaud Desplechin, projeté la fin de semaine dernière dans le cadre du Festival Diverciné.

Son premier souvenir le fait retourner dans son enfance, alors que sa mère meurt et que ses frères et lui doivent apprendre à vivre avec leur père dépressif. Puis, c’est son adolescence qui défile, époque où il est parti à Minsk, ville où il vit ses premiers ébats amoureux avec Esther, jeune dame qui habitait à 200 kilomètres de là et avec qui il a correspondu pendant plus de dix ans.

Leur relation en fut une de passion et de contradiction : pendant que Paul fréquentait d’autres femmes, Esther essayait de l’oublier avec d’autres hommes. Malgré tout, leur relation perdurait en arrière-plan et ils s’écrivaient souvent… jusqu’au jour où Esther décida que c’était terminé.

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