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Arts et culture

Critique de film : Inch’Allah ou l’histoire d’un triangle amical israélo-palestinien explosif

9 octobre 2012

– Par Élise Vaillancourt –

Pour son second long métrage, Anaïs Barbeau-Lavalette nous propose une intrusion dans la réalité éparpillée de Chloé (Evelyne Brochu), une obstétricienne naviguant quotidiennement entre son appartement en Israël et son emploi au sein d’une clinique médicale d’un camp de réfugiés palestiniens.

D’un côté du mur, elle se liera d’amitié avec Rand (Sabrina Ouazani), une patiente palestinienne en grossesse avancée. À la frontière, elle rencontre matin et soir sa voisine de palier, Ava (Sivan Levy), Israélienne, avec qui elle partage également des affinités.

Déchirée entre sa nécessité d’impartialité et des événements coûtant la vie à certaines de ses connaissances, la québécoise sera entraînée dans une série d’événements qui l’amèneront à jouer un rôle au sein de l’interminable conflit.

Production franco-québécoise, le film s’inscrit dans la lignée d’Incendies et de Monsieur Lazhar en proposant une vision discordante des habitants du Croissant fertile. Plutôt que de mettre la guerre au premier plan, on propose au téléspectateur l’occasion d’éprouver de l’empathie à l’égard des personnages, en partageant leur douleur et déchirement. Et, cela, sans préjudice ethnique.

On aime : l’humanité des personnages des deux côtés du mur.

On aime moins : la narration trop « documentaire ».

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