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Conférence #StartNow : « L’école n’est pas tout! »

29 septembre 2014

IMG_9673– Par Clémence Labasse –

Le chapitre de l’Université d’Ottawa du magazine en ligne Her Campus a organisé l’un des plus gros événements de son his­toire : une journée entière de con­férences intitulée #StartNow, sa­medi dernier. Différents orateurs et panélistes se sont réunis pour discuter d’une variété de sujets, allant du journalisme au réseau­tage en passant par la place des femmes dans le monde du tra­vail. Un thème principal s’est dé­gagé lors de la journée : mettre de l’avant ses capacités de leadership pour se distinguer.

« L’avenir c’est vous! », a lancé Yaroslav Baran, ancien directeur des communications du premier minis­tre Stephen Harper et conférencier invité, à une centaine d’étudiants ras­semblés, samedi dernier. « Le simple fait que vous soyez là devant moi cette fin de semaine et pas dans votre lit en train de soigner votre gueule de bois comme n’importe quel autre étudiant prouve que vous êtes les leaders de de­main », a-t-il affirmé.

« Si vous voulez vous démarquer, retenez ceci : l’école n’est pas tout. Faîtes d’autres choses, saisissez les opportunités qui se présentent à vous, vous ne savez jamais où vous pourriez atterrir », a expliqué M. Baran.

Ce conseil de l’invité, qui a entamé la journée, a d’ailleurs servi de fil conducteur aux différents panels qui l’ont suivi. Jessica Mastronardi, chef de l’événementiel et du markéting à Her Campus, explique qu’ « en tant qu’étudiants de nos jours, on travaille beaucoup à l’université, mais il est parfois dur d’apprendre à faire du ré­seautage et à mettre le leadership ac­quis avec des activités extracurriculai­res en avant pour l’appliquer au vrai monde, à un vrai travail. C’est de là qu’est née cette conférence. Si celle-ci s’appelle #StartNow, c’est qu’il n’y a pas de meilleur temps pour saisir des opportunités que maintenant. C’est le moment d’avancer dans la vie ».

L’équipe Her Campus a réuni plus d’une vingtaine de panélistes, en­tièrement bénévoles, dont certains sont chefs d’entreprise, jeunes pro­fessionnels, ou étudiants. Les six panels étaient d’autant plus variés : « Journalisme et Radiodiffusion », « Comment faire de votre Start-up un succès », « Réseautage, mode d’emploi », etc. Les étudiants présents ont semblé y avoir trouvé leur compte. En sortant du panel sur les femmes, Sabrina Redford, étudiante en didactique des langues secondes, a raconté que « c’était très informatif. J’ai aimé que chaque intervenant ait un back­ground différent ».

L’auditoire durant la journée de conférences était majoritairement composé de jeunes femmes anglo­phones. Mais Mme Mastronardi af­firme que la conférence ne ciblait pas un public en particulier. Quelques hommes étaient d’ailleurs présents, ainsi que quelques étudiants d’autres établissements de la région.

Bien que tous les participants étaient encouragés à parler de l’événement sur les réseaux sociaux, le hashtag #StartNow n’a pas réussi à être « trending » à Ottawa ce jour-là.

Leadership? Oui, mais en anglais

Malgré le fait que quelques pané­listes et la conférencière Julie Blais Comeau étaient francophones, l’intégralité de l’événement s’est déroulée en anglais, du markéting sur les réseaux sociaux aux différents panels de la journée.

« Il est vrai que la publicité pour #StartNow a été faite en anglais, mais devenir plus bilingue est quelque chose sur lequel nous pourrions tra­vailler », avoue la responsable du markéting.

L’une des raisons qui expliquer­aient que la journée ait été organisée de façon unilingue est que le maga­zine féminin électronique affirme sa présence sur les réseaux sociaux très majoritairement en anglais. Mme Mastronardi rétorque cependant à cela que « nous écrivons quelques ar­ticles en français, nous avons une ré­dactrice francophone, Gloria Charles- Pierre ».

En se rendant sur leur site internet pourtant, La Rotonde n’a pas réussi à en trouver. Elizabeth Radtke, coré­dactrice en chef du Her Campus, pré­cise à ce sujet que « nous n’avons pas encore publié d’articles en français cette année, mais nous en avons faits un peu l’année dernière. C’est encore le début de l’année, et nous n’avons pas eu le temps de rassembler nos écrivains francophones ».

« Nous aimerions avoir plus de rédacteurs francophones. Malheu­reusement, quand nous ouvrons un poste, les applications en français sont rares », a déploré Mme Mastronardi.

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