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Conférence : Les élections américaines, un concours d’impopularité ?

26 septembre 2016

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Par Mathieu Tovar-Poitras

CONFÉRENCE

Le 23 septembre se tenait à la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa une conférence intitulée « Décison 2016 : les élections américaines et leur importance pour le Canada/Québec ». Retour sur un évènement qui a attiré plus d’une douzaine de mordus de politique américaine.

Organisée par le Centre d’études en politiques internationales (CÉPI) et par Fulbright Canada, cette conférence a mis en vedette Frédérick Gagnon, professeur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur de l’Observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand.

Stéphanie Plante, gestionnaire de programme au CÉPI, explique que la conférence avait pour objectif principal « d’en apprendre plus sur cette élection particulière. » Ainsi, le professeur Gagnon a tenté d’expliquer les causes de la popularité du candidat républicain, Donald Trump, en ne négligeant pas l’importance des élections de législature d’État qui influenceront considérablement le champ d’action du futur résident de la Maison-Blanche.

Quant à l’impact des élections américaines sur le Canada et le Québec, Gagnon a abordé les incidences potentielles, tant sur l’aspect politique qu’économique. Il a toutefois tenu à souligner que, bien que « l’élection présidentielle de 2016 [accordait] une place plus importante au Canada que d’habitude », les élections locales demeuraient les plus importantes à surveiller, notamment celles dans les États frontaliers comme le Vermont ou le New Hampshire.

La conférence s’est conclue par une période de questions pendant laquelle les participants ont pu interroger le professeur sur différents thèmes allant des stratégies de communication des candidats à l’importance du choix des candidats à la vice-présidence.

Lucile Leroux, étudiante de deuxième année en échange, dit s’être intéressée à la conférence parce qu’elle lui permettait « de comprendre la perspective nord-américaine de la situation ». C’est donc pari gagné pour le CÉPI.

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