Crédit Visuel : Greg Mason

Par Pascal Vachon – Journaliste

Les Gee-Gees ont vu leur espoir de récolter une médaille à la maison partir en fumée vendredi dernier, lors des championnats canadiens. Ceux-ci se sont inclinés par la marque de 67 à 63 face aux Tigres de l’Université Dalhousie d’Halifax.

Une efficacité de seulement 55 % à la ligne des lancers francs et une attaque principalement axée sur deux joueurs, avec Calvin Epistola (18 points) et Guillaume Pépin (23 points et 15 rebonds), auront coûté le duel de quart de finale au gris et grenat.

« On n’a pas fait attention aux petits détails ce soir comme nos lancers francs et des tirs ouverts dans des moments clés. Calvin et Guillaume ont fait tout ce qu’il pouvait, mais ces petits détails, surtout en première moitié, nous ont rattrapés à la fin de la journée », partage le pilote du gris et grenat, James Derouin.

Un début prometteur

La première demie était un bon avant-goût de la rencontre serrée. Les deux clubs se tenaient à égalité à 31, après 20 minutes. L’équipe d’Halifax est toutefois revenue de la mi-temps en force, menant 46 à 40 avec trois minutes à faire au troisième engagement. Ottawa a par la suite ramené l’écart à deux points, à la fin de ce même quart.

Dalhousie a réparti la machine offensive pour prendre une avance de 10 points au début du quatrième quart. Quelques erreurs en défensive combinée à neuf tirs de 3 points ratés, par le gris et grenat en seconde moitié, auront empêché un retour en fin de rencontre.

« On n’a pas été capable d’exécuter exactement comme on voulait. Ils, [Dalhousie], étaient vraiment bons en défense. À part Carleton, il n’y a pas beaucoup d’équipes à qui l’on a fait face qui avaient une défense comme celle-là », déclare le Gee-Gee, Guillaume Pépin.

Dure soirée aux lancers francs

C’est surtout au premier quart que l’exécution de la troupe de Derouin a fait défaut. Ces derniers, malgré leur réussite de 77 % en deuxième moitié, ont terminé la rencontre avec un faible taux de 55 % de réussite aux lancers francs, dont neuf tirs ratés dans lors de la première demie.

« Si on en fait six de plus, on a les devants par six à la demie et c’est une partie différente. […] C’est ce qui arrive quand deux bons clubs s’affrontent, ça finit avec un écart de 3 à 4 points », déclare Derouin.

La déception était palpable après la rencontre pour les joueurs, dont Guillaume Pépin, nommé joueur de la rencontre par les Ottaviens. Ce dernier, qui aura signé l’une de ses meilleures performances de l’année, peinait à retenir ses larmes après la rencontre.

« Quand tu travailles depuis le mois d’août pour des championnats comme ça ; avec tout le temps que tu passes dans le gym en musculation et à faire du vidéo… C’est vraiment frustrant et ça fait vraiment de la peine. Tout tombe à l’eau à cause d’un match, alors je ne trouve pas que c’est représentatif de notre saison », confie le Lavalois.

À venir

La saison de l’équipe ottavienne se terminera au Raven’s Nest alors qu’ils prendront la mesure des Gaiters de l’Université Bishop dans une rencontre de consolation samedi. S’ils l’emportent, les membres de l’établissement bilingue joueront encore une fois dimanche.

Les Tigres affronteront l’Université de la Colombie-Britannique en demi-finale. Les Ravens affronteront de leur côté les Mustangs de l’Université Western dans l’autre demi-finale, une reprise de la finale des Sports universitaires de l’Ontario.