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Club étudiant pro-vie : au coeur des débats du SÉUO

11 novembre 2019

Crédit visuel; Andrey Gosse – directeur artistique 

Par Pascal Vachon – Journaliste

Le club de la vie étudiante, qui se définit de par son positionnement pro-vie, a été discuté lors de l’Assemblée générale du Syndicat des étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa (SÉUO) qui a prit vie la soirée du 7 novembre dernier à l’Auditorium des anciens.

Quarante-cinq minute après l’ouverture des portes , l’Assemblée a atteint son quorum de 75 personnes et le débat a pu s’entamer.

Le club de la vie étudiante et son statut pro-vie est a suscité le controverse lors de l’Assemblée. Malgré les inquiétudes d’étudiant.e.s présent.e.s à l’Assemblée qui exprimaient un positionnement pro-choix, le Syndicat assurait qu’il ne peut prendre aucune mesure pour limiter les libertés du club pour l’instant.

Les militant.e.s pro-choix ont critiqué le fait que le club pro-vie recevait de l’argent pour faire fonctionner son organisation, ce qui serait faux selon Jason Seguya, commissaire à la vie étudiante du SÉUO.

Ce dernier a affirmé que « le club […] n’est pas financé par les frais de scolarité des étudiant.e.s en ce moment », mais que s’il pouvait prendre la décision à lui seul, « ce club n’aurait plus son statut actuel ». Seguya indique toutefois qu’il n’a pas le droit de prendre des actions contre le club, car la consitution du Syndicat l’empêche.

Seguya a mentionné qu’aucun club n’a encore reçu de financement provenant des cotisations étudiantes parce que le montant que le Syndicat accorde à chaque club reste à déterminer.

Légitimité du club remis en question

Une motion permettant de discuter la légitimité du club pro-vie n’a pas été possible puisque toute motion formellement débattue à l’Assemblée générale doit être proposée 21 jours en avance. Celle-ci avait été déposée trop tard.

Sam Schroeder, commissaire à la revendication du SÉUO, a ajouté qu’à l’avenir, « [ils] pourraient penser à modifier certaines choses, si nécessaire, pour faire en sorte que certaines motions soient considérées comme prioritaire ». Seguya a renchérit en partageant que le code des clubs pourrait éagelemnt faire l’objet de possible.s modification.s dans des cas comme celui-ci.

Emplois étudiants au SÉUO ?

Quelques autres sujets ont été abordés par les commissaires comme la question à savoir si les entreprises et les postes qui ont dû fermer suite au départ de l’ancienne Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa pourrait être remplacés.

« On ne peut pas créer des postes pour n’importe quelles raisons. Il y a toujours des choses à améliorer mais on va mettre les emplois au centre de nos intérêts en 2020 » a répondu Rony Fotsing, commissaire aux opérations du SÉUO.

Le SÉUO tiendra la prochaine rencontre de son conseil d’administration le 24 novembre prochain. La rencontre est ouverte à tous. Il s’agira de la première rencontre du conseil suite aux élections partielles du SÉUO qui ont prit place le 6 au 8 novembre dernier.

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