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Sports et bien-être

Classique de la Capitale : Un match d’une grande importance

20 janvier 2014

Photos d'archive - Jérôme Simon

 

 

 

 

 

 

 

– Par Louis-Charles Poulin –

Le 21 janvier, les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa (U d’O) et les Ravens de l’Université Carleton s’affronteront dans le cadre de la 8e Classique de la Capitale de basket-ball. L’évènement attire quelques milliers de spectateurs au Centre Canadian Tire chaque année.

« La Classique sera notre chance de nous reprendre contre Carleton », avait affirmé Stephanie MacDonald de l’équipe féminine de basket-ball, après une défaite crève-cœur contre Carleton le semestre dernier. La Gee-Gee expliquait que cette défaite représentait pour elle et son équipe le pire moment de la saison jusqu’à présent. Du côté de l’équipe masculine de l’U d’O, elle aussi avait encaissé un revers face aux Ravens de Carleton. Les joueurs de l’équipe semblaient s’entendre sur le fait qu’ils avaient failli à leur tâche aux niveaux des rebonds accordés et de leur couverture défensive. « Nous devons apprendre de nos erreurs et les corriger, sinon on va être dans le trouble », avait confié l’entraîneur James Derouin.

Mardi, les deux équipes de basket-ball de l’U d’O auront l’occasion de se reprendre et de prouver qu’ils ont appris de leurs erreurs. Les Gee-Gees renoueront leur rivalité avec les Ravens de Carleton pour une dernière fois cette saison au Centre Canadian Tire. Pour l’équipe féminine, ce sera l’occasion de dépasser les Ravens au classement, pour s’approprier la première position, tandis que pour l’équipe masculine, ce sera l’occasion de rejoindre les Ravens de Carleton pour être à égalité avec eux au premier rang. L’ancien Gee-Gee. Dax Dessureault, qui a porté les couleurs de l’équipe de 2004 à 2009, explique que chaque année, l’enjeu de la première place au classement refait surface lors de la Classique de la Capitale : « C’est souvent le match qui détermine la meilleure équipe au pays. »

Dessureault a également participé aux trois premières éditions de la Classique de la Capitale. « Les Gee-Gees ont remporté la première et les Ravens les deux autres matchs auxquels j’ai participé. Je me souviens que les deux premiers matchs avaient été très serrés. » La première Classique de la Capitale est la seule à avoir été remportée par l’équipe masculine des Gee-Gees. « On avait gagné avec un lancer à la toute fin, par deux points, et il y avait près de 10 000 spectateurs. C’était sans aucun doute notre plus gros match », se remémore Dessureault. Il ajoute qu’un match d’une telle envergure prépare bien les athlètes en vue des matchs éliminatoires. « Ça permet d’être déjà familier avec un tel environnement, lorsque tu arrives aux nationaux », soutient-il. « Carleton a toujours été dans les meilleures équipes au pays et à chaque fois, on modifiait notre façon de jouer pour se coller à eux et ça ne marchait pas vraiment. On a remarqué qu’il fallait plutôt s’imposer avec notre style de jeu et ne pas se laisser déconcentrer parce qu’ils étaient au sommet du classement », ajoute Dessureault. L’histoire se répète aujourd’hui puisque Carleton trône encore au sommet de la ligue cette année. En vue de la 8e édition de l’évènement, Caleb Agada, actuellement dans l’équipe des Gee-Gees, explique que son équipe ne compte rien changer de son style de jeu contre les Ravens. « Pour ce match, ce que nous voulons faire, c’est jouer à notre façon et ne rien modifier. À mon avis, il faudra juste augmenter notre niveau de concentration et jouer comme à l’habitude », explique le joueur de deuxième année.
En basket-ball féminin, l’U d’O n’a remporté qu’une seule fois le duel entre les deux équipes présenté au Centre Canadian Tire, soit en 2012. Le volet féminin n’était pas présent lors de la première édition en 2007, mais a été ajouté l’année suivante.

La Classique de la Capitale est reconnue chaque année comme étant l’un des faits marquants de la saison de basket-ball du Sport interuniversitaire canadien (SIC). « Les équipes masculine et féminine de l’U d’O et de Carleton sont toujours classées parmi les dix meilleures équipes au Canada et avec la rivalité, ça représente toute une opportunité. Un évènement comme celui-là permet à nos programmes de s’améliorer et de montrer aux gens qu’ils sont un produit de qualité », croit le directeur du Service des sports de l’U d’O, Luc Gélineau. Selon lui, l’évènement est né en 2007 car les gymnases des deux universités ne permettaient pas de répondre à la demande des partisans qui souhaitaient assister aux affrontements entre les deux clubs. Il fait remarquer que le gymnase de l’Université Carleton était bondé lors du dernier affrontement entre les deux rivaux à la fin décembre. « En 2007, et encore aujourd’hui, lorsqu’il y a un affrontement de basket-ball entre Ottawa et Carleton, c’est toujours présenté à guichet fermé. À l’époque, le club des Sénateurs a proposé de faire un partenariat à trois, entre eux, l’U d’O et Carleton. On cherchait à amener à un autre niveau les rencontres Ottawa-Carleton. Les Sénateurs voulaient nous aider et étaient prêts à prendre le risque la première année. C’est à ce moment là qu’on a commencé cette activité-là », raconte M. Gélineau. La première édition avait accueilli 9730 partisans. La seule édition à avoir fait mieux est la troisième avec 10 523 partisans présents, ce qui représente un record d’assistance pour un match de saison régulière du SIC. La saison dernière, le nombre de spectateurs avait diminué à 6208 spectateurs. Cette année, le Service des sports remarque une hausse dans la vente des billets par rapport à l’année dernière, ce qui laisse présager une plus forte assistance . Pour terminer, le Service des sports croit que l’enjeu proposé par les deux rencontres, expliqué plus haut dans l’article, devrait attirer de nombreux partisans ce mardi au Centre Canadian Tire.

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