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Par Mathieu Tovar-Poitras

L’Université d’Ottawa a poursuivi sa dégringolade dans le classement QS Rankings, un classement reconnu des meilleures universités du monde, en perdant six places pour se contenter du 291^e échelon.

Malgré tout, l’administration de l’Université se veut optimiste. En effet, Isabelle Mailloux Pulkinghorn, chargée des relations avec les médias, souligne que ce résultat « confirme la place de l’U d’O parmi les meilleures universités au monde et au Canada », bien que le rang de l’U d’O soit passé du 218^e en 2014, au 284^e en 2015, pour finalement s’arrêter au 291^e cette année.

Pulkinghorn souligne par ailleurs que l’U d’O a « considérablement amélioré son classement global dans les catégories suivantes : [citations par faculté], [faculté internationale] et [étudiants internationaux] ».

Afin d’expliquer le recul de cette année, la chargée des relations médiatiques se tourne vers l’apparition de 25 nouvelles universités dans le classement, ce qui bouleverse le classement. Nelson Arturo Ovalle Diaz, professeur de la Faculté de droit de l’U d’O, abonde dans son sens en expliquant que « des pays émergents comme la Chine et l’Inde investissent des sommes considérables dans le domaine de l’éducation ».

Diaz donne l’exemple de l’Université Tsinghua, en Chine, qui offre à 200 étudiant.e.s à la maîtrise une bourse incluant frais de scolarité, de déplacement et de logement. « L’U d’O n’est pas capable d’offrir l’équivalent de cette offre », ajoute-t-il, ce qui la fait chuter dans les classements.

Pulkinghorn a par ailleurs qualifié ce classement « d’un élément parmi tant d’autres » pour l’évaluation de l’Université. Reste à savoir à quel point cet élément peut être mis de côté.