Crédit visuel; Scott penner
Par Omar Maher – contributeur de La Rotonde
Le jeudi 12 septembre 2019, le Festival City Folk annonçait pour une cinquième année consécutive le début de l’automne. Le festival a présenté du 12 au 15 septembre avec un total de 33 artistes offrant une gamme impressionnante de musiciens éclectiques.
Les performances de Orville Peck, Lucinda Williams ont d’abord lancé la fête. Puis, les têtes d’affiches; Leon Bridges, Dawes Williams, The Strumbellas ainsi que Rhye et Snotty Nose Rez Kids ont animé la foule. Ce fût un amalgame de spectacles pour tous les goûts attirant une foule aussi diversifiée que la programmation.
Des artistes aux parcours distincts
L’artiste canadien Mike Milosh, du groupe R&B, Rhye, a partagé ses futurs projets; « nous sommes en tournée depuis deux semaines. Je viens de faire deux années où j’ai fait beaucoup de spectacles et je suis en train d’écrire un autre album en ce moment que je compte terminer d’ici novembre ». L’artiste décrit que « la caractéristique dominante de l’album Spirit est le chant et le piano […], ce sera très doux […], il sera basé sur le synthé avec un peu plus de texture dans la batterie ».
Le festival a ensuite accueilli le retour de Summersault par Our Lady Peace, accompagné de Bush et Live ainsi que Dear Rouge et Human Kebab. La légende du Rock Robert Plant a aussi pris la scène dimanche soir devant un terrain blindé pour finir le festival en beauté.
La particularité de City Folk
Bien que la météo n’ait pas été des plus agréable cette année, la fidélité des spectateurs est une autre histoire. Certains on partagé être de plus en plus satisfaits par la sélection d’artistes.
Ceci laisse à penser que le festival grandira dans les années à venir, mais l’équipe de direction voit autrement.
Joe Reilly, chargé des relations avec les médias, précise que la direction ne compte pas élargir le festival car ceci ne conviendrait pas avec la vision qu’ils ont de celui-ci. De plus, la capacité limitée de l’espace ainsi que les difficultés sonores soulevées par l’édifice de l’horticulture empêcheraient un tel projet. En effet, Joe Reilly dit considérer CityFolk « comme un festival de musique en boutique ». Il explique qu’il y a un peu de tout, mais que ça reste plus intime.
La date du festival, en évitant la saison estivale, permet aussi de trouver des artistes qui ne se rendraient pas à Ottawa autrement. Ce qui marque ce festival, ce ne sont pas les grands artistes, mais plutôt l’atmosphère qu’il réussit à créer.