Chronique : Trucs et conseils pour rentabiliser ses frais de scolarité
– Par Simon Lalonde Boisvert et Élise Vaillancourt –
6325,58 $: c’est le coût d’un an d’études au premier cycle en sciences sociales à notre inestimable institution. Un coût raisonnable pour le valeureux Allan Rock.
Certains gueux avancent une idée absurde: ce montant serait trop élevé pour « s’instruire » et pour « apprendre ». Ils suggèrent que l’Université « endette » les étudiants. Pour répondre aux problématiques saugrenues soulevées par ces merveilleux individus, nous proposons une liste (non exhaustive) de moyens par lesquels il est possible de se réapproprier une partie des sommes déboursées lors du paiement des frais de scolarité.
En bref, voici comment tirer parti des services universitaires et, ainsi, épargner pour un voyage dans un tout inclus au Mexique (belle vie et sangria inclues)!
D’abord, nous proposons un forfait alimentaire basé sur l’exploitation des ressources ottaviennes. En effet, sachez, qu’une bonne part de vos frais vont directement au financement des canapés au saumon fumé du Bureau des gouverneurs ou bien à l’achat d’amuse-gueules au caviar lors de grandes conférences de droite. Pourquoi ne pas vous introduire discrètement, habillé de votre chandail de Che Guevara, à ces événements? En plus de se remplir la panse de fromage bleu, vous allez nourrir votre esprit de propagande et d’idéaux néo-conservateurs. Pour les plus « trash », nous suggérons de farfouiller dans les déchets de La Maison acadienne et du Father n’ Sons, le lendemain des soirées bien arrosées, on y trouve une bonne quinzaine de kilos d’ailes de poulet barbecue.
Le logement a probablement le poids le plus lourd dans le budget étudiant. Pour en réduire l’importance, nous vous proposons d’envisager de sous-louer votre appartement durant la fin de session puisqu’ à cette période, la bibliothèque est ouverte 24 h sur 24. Pour vous laver, vous pouvez utiliser les douches du pavillon Montpetit. De plus, au niveau du transport, les Gatinois, par ce déménagement au pavillon Morisset, pourront sauver des sous sur le tarif pas très sympathique de la Société de transport de l’Outaouais (STO).
Pour épargner sur les frais afférents, arrêtez d’acheter des recueils de textes! Sérieusement, arrêtez! D’abord la plupart des textes sont en ligne. Ensuite, qui lit vraiment les recueils de textes?
Pour les plus courageux, se désaffilier de la Fédération étudiante pourrait vous permettre de sauver près d’une centaine de dollars, mais les frais d’avocat seront probablement supérieurs au coût de votre baccalauréat.