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Chronique : S’ouvrir les yeux, pour le meilleur et pour le pire

8 septembre 2015

Par Frédérique Mazerolle

 

Avec la rentrée qui approche à grands pas, je ne peux qu’être nostalgique et penser à ma première année. À peine 18 ans, fraîchement déménagée à Ottawa, j’étais prête à conquérir le monde. Ou presque.

Deux ans plus tard, je réalise que ma première année s’est passée sans la moindre trace de remise en question et sans révélations marquantes. Elle me semble lointaine et dans les brumes. J’étais ce qu’on pourrait appeler une étudiante standard, qui allait à ses cours, qui étudiait et qui fermait les yeux sur le monde qui l’entourait, par souci d’être déconcentrée.

Cependant, c’est en deuxième année, lorsque je me suis jointe à l’équipe de La Rotonde, que ma vision, ou plutôt mon manque de celle-ci, a changé. Presque du jour au lendemain, j’ai pris conscience des structures qui m’entouraient et des bâtons que celles-ci allaient mettre dans mes roues de journaliste. Tôt ou tard, mon verdict fut le présent : l’Université, ce n’est pas toujours rose liberté d’expression, mais parfois noir manque d’information.

Bref, qu’est-ce que j’essaye de dire avec tout ça?

Qu’il est primordial de s’informer. De remettre en question. De demander des explications. De faire un peu de recherche sur qui sont vos professeurs, et non seulement se fier  à ce que l’on peut trouver sur RateMyProfessor. De prendre en considération que, depuis dix ans, on commence l’année avec une facture salée de frais de scolarité. De sérieusement se questionner sur les valeurs de la FÉUO et si elle s’accorde avec les tiennes. D’aller au bout de l’histoire, malgré les obstacles, pour trouver la vérité, aussi choquante qu’elle peut être.

Bref, c’est de s’ouvrir les yeux, pour le meilleur et pour le pire.

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