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Opinions

Chronique : de 2001 à nos jours

19 septembre 2016

Par Alexandre Henoud

Quelle est la différence entre un attentat du 11 septembre et les attaques menées en Syrie? Le nombre de victimes. Le point commun? Les massacres suivis de la mort. Que donc retenir de ces évènements? L’être humain n’est autre qu’un animal raisonné : « L’être humain est par nature un animal politique », selon Les Politiques d’Aristote. Une action est toujours précédée d’une raison que beaucoup d’entre nous appelleraient une cause. Il y a donc une cause à nos actions, même si elle est irraisonnable ou illogique. Prenons l’exemple du 22 octobre 2014 lorsqu’Ottawa a vécu un bouclage renforcé par les autorités de la Capitale régionale, un soldat a été tué au Monument aux morts de la deuxième guerre mondiale, à côté de la Colline Parlementaire. Plusieurs fortes présentations sont à relever : tout d’abord, le lieu qui est la capitale du Canada ; puis, l’endroit du crime, montrant la commémoration de nos braves soldats qui ont combattus pour la France contre l’ennemi ; ensuite, un représentant de la FAC (Force Armée Canadienne) qui indique l’emblème de l’armée canadienne, mais aussi notre sécurité, notre résistance, en d’autres termes, notre frère ; enfin, l’action criminelle menée par l’assaillant donnant un aspect de terreur pour toute la population canadienne et du monde entier. Du coup, toute personne se remémorant cette scène s’attriste de ce coup de feu qui aurait pu toucher n’importe qui, mais ne peut revenir en arrière pour épargner la vie du soldat Canadien. Tuer un individu, c’est toucher une nation ; tuer un proche, c’est toucher un cœur ; tuer un soldat, c’est toucher une idéologie.

La mémoire humaine est truffée de souvenirs permettant de continuer vers l’avant ou de se replier sur soi-même. Que faire? Un examen de conscience et penser objectivement avant de plonger dans l’espace brumeux de nos interrogations en suspens. Faire un effort implique une structure autonome du moi, de l’ego. C’est à ce moment précis où notre esprit ne doit pas penser vengeance, mais doit se questionner sur la façon d’interpréter une situation donnée pour ne créer aucune zizanie. Montrer le bon exemple n’est souvent pas une mince affaire, d’où la motivation et l’ambition d’organiser une meilleure atmosphère sur notre territoire. Nous sommes dans l’obligation de comprendre l’Autre, ou alors c’est tout le système démocratique qui tombe à l’eau ; donc l’exclusion n’est pas de mise si l’acceptation d’autrui est le meilleur moyen de comprendre un évènement. Se guéroiller nous mènerait à la Guerre de cent ans, entre les Francs et les Anglois. Autant aller de l’avant pour ne pas devenir réactionnaire, par exemple : nationaliser est réactionnaire puisque la division peut être un risque entre communauté, par contre unifier est plus productif dans l’avenir d’une nation pour arriver à une félicité d’un hameau, d’un village, d’une ville… d’une capitale.

Si l’être humain est l’avenir de notre pays, alors le futur proche est l’avenir de notre famille. En d’autres termes, le sens commun tempère l’agitation… si nous suivons tous les mêmes règles.

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