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Sports et bien-être

Chronique : Choses que j’ai apprises lors de mon voyage à Toronto

– Par Moussa Sangaré-Ponce –

Malgré le fait que Phi et Thomas Scrubb soient deux joueurs incroyables, cette saison a démontré que ce ne sont pas eux qui ont fait Carleton, mais l’opposé.

Construire des installations sportives de qualité dans un centre-ville est possible. Le Centre Mattamy, où la majorité des équipes interuniversitaires des Rams de Ryerson jouent, en est la preuve. De plus, à moins de 15 minutes, il y a un stade au cœur du centre-ville sur le campus de l’Université de Toronto où les équipes de football, soccer, rugby peuvent jouer. Enfin, il y a une piste de course autour du terrain, pour les compétitions d’athlétisme.

Bien que le basketball du SIC (Sport interuniversitaire canadien) soit en croissance, la dominance de Carleton ne fait que du tort à cette croissance. Les basketteurs canadiens qui décident de rester au Canada pour leur carrière universitaire doivent décider s’ils veulent aller jouer pour une équipe qui va surement être défaite par les Ravens aux nationaux, jouer pour les Ravens et ne pas atteindre son plein potentiel, mais jouer pour un programme dominant, ou aller jouer aux États-Unis pour une université de la deuxième division de la NCAA ou pour un programme du niveau semi-majeur.

La fierté que les gens ont pour l’Université d’Ottawa n’est pas aussi grande que celle que les gens ont pour d’autres universités majeures au pays. Beaucoup de partisans d’autres universités ont rempli des sections entières et ont organisé des fêtes avant et après les matchs où beaucoup d’étudiants et d’anciens étaient présents. Les partisans d’Ottawa quant à eux se sont montrés timides et très calmes.

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