Chronique | Basket féminin : seront-elles capables d’atteindre le top 10?
– Par Moussa Sangaré-Ponce –
Lors du match contre les Ravens de l’Université Carleton, Andy Sparks a décidé d’utiliser une rotation de huit joueuses. Sarah Besselink est blessée et il est de même pour le pivot Catherine Traer. Cependant, utiliser une petite rotation pour de longues périodes ne peut qu’empirer la situation pour un programme qui a rarement eu toutes ses joueuses en pleine santé lors des dernières années.
Malgré le fait que les joueuses soient premières dans la division nord des Sports universitaires de l’Ontario avec une fiche de six victoires et trois défaites, les Gee-Gees devront compter plus sur leur santé que sur leur talent pour avoir une chance de se rendre aux championnats provinciaux et nationaux. Kellie Ring qui était blessée pour presqu’une saison entière est finalement en train d’avoir un impact sur le terrain, et Krista Van Slingerland et Stephanie MacDonald se montrent à être deux des meilleures joueuses offensives au pays. Mais elles auront besoin d’aide une fois les séries arrivées. Traer devrait tout de suite exercer une présence sur le côté offensif ainsi qu’à la défensive, mais qui sait quand elle sera de retour au jeu.
Malgré la petite rotation, Sparks a réussi à donner à ses joueuses assez de repos. MacDonald, qui est treizième au pays avec une moyenne de 16,8 points par match et septième avec 27 passes volées, n’est même pas dans le top 50 de minutes par match (elle est 93e avec une moyenne de 27,9 minutes par match).
Il ne reste plus que dix matchs à disputer avant les séries éliminatoires et avec seulement quatre matchs contre des équipes de calibre inférieur, chaque match est trop important pour être pris à la légère. Au début de l’année, beaucoup pensaient que les Gee-Gees rateraient les séries, dû au fait qu’elles ont beaucoup de jeunes joueuses et que cela était évident en regardant le top 10 du Sport interuniversitaire canadien. Malgré leur fiche, les Gee-Gees n’ont jamais été dans le top 10 cette année. Cependant, si elles parviennent à se qualifier pour les séries éliminatoires avec une équipe en santé, un voyage pour les nationaux à l’Université Laval ne serait pas si fou que ça.