Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

La chorale de l’Université d’Ottawa ouverte aux auditions 

Crédit visuel: Photo de courtoisie

Par Alex Benimana

Avec le début de l’année scolaire 2019-2020 approchant à grands pas, la chorale de l’Université d’Ottawa est à la recherche de mélomanes pour venir garnir ses rangs. 

La chorale de l’Université d’Ottawa comprend une soixantaine de membres environ. Bien qu’elle soit associée à l’Université, les auditions sont ouvertes à tous. « Nous sommes une chorale communautaire qui accepte des gens de partout. Cela crée un groupe très disparate, avec des retraités côtoyant parfois des jeunes étudiants nouvellement arrivés à l’Université » a expliqué France Beauregard, présidente de la chorale.

Les mélomanes sont invités par la présidente de la chorale, qui les accueillera les bras ouverts pour vivre une expérience unique. Elle sera cette année encore sous la direction de Robert Filion, primé en 2013 pour son excellence dans l’enseignement par le premier ministre du Canada.

Un défi de se faire connaître

Cette taille importante apporte également son lot de défis : en effet, un roulement se met en place chaque année, et il n’est pas toujours facile de remplacer les partants; « Nous cherchons surtout des ténors et des basses en ce moment, j’ignore pourquoi on manque toujours d’hommes dans la chorale! »

Pierre Trottier, chef de la section des basses, déplore également le manque de visibilité. « Nombreux sont ceux et celles qui ignorent notre existence. Ce n’est quand même pas étonnant avec une population étudiante qui change d’année en année ». Cela n’empêche pas cependant de nombreux membres de revenir chaque année avec une fidélité admirable, a-t-il ajouté.

Des choristes impliqués

Auparavant assignée à l’école de musique en tant que cours à crédit, la chorale reçoit encore aujourd’hui le soutien de l’Université d’Ottawa, notamment pour le matériel et les locaux de répétition. 

Elle garde aussi une organisation solide. « Il faut bien sûr avant tout aimer la musique pour intégrer la chorale! Nous attendons également de la part de nos choristes qu’ils soient capables de lire une partition, mais surtout une assiduité sérieuse aux répétitions. » Celles-ci se déroulant le mercredi et parfois le samedi.

En tant que choriste, il faut aussi parfois continuer les répétitions seules chez soi. Pour Pierre Trottier, c’est vital pour pouvoir viser l’excellence musicale. « Il y a des tas de chorales en région, mais les bonnes ont toutes ce niveau d’exigence. Le temps d’apprentissage varie d’un choriste à l’autre et selon la difficulté de l’œuvre. » Il nous a confié essayer d’y consacrer 45 à 60 minutes supplémentaires par semaine à la maison.

Une expérience musicale et humaine

« La musique a le don d’unir les gens. Comme des études l’ont montré, chanter ensemble apporte un véritable bien-être mental et physique, que je ressens moi même chaque mercredi! » nous a affirmé la présidente Beauregard, qui a d’ailleurs rencontré son conjoint durant ses vingt ans de présence dans le groupe. 

Même son de cloche chez M. Trottier, pour qui travailler sérieusement n’empêche pas de s’amuser ou de socialiser, surtout lorsque le produit final en vaut la peine : « Pouvoir chanter la musique des plus grands compositeurs du monde comme Bach, Handel, Mozart et Mendelssohn était pour moi très important ». 

« Quand arrive le temps du concert, on vise à partager non seulement la musique, mais aussi la joie que nous avons de chanter avec notre public », souligne Mme Beauregard. Il s’agit d’une expérience exceptionnelle pour les choristes, mais surtout une expérience à partager avec son auditoire, qui permet vraiment de se perdre dans quelque chose de plus grand que soi.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire