– Par Lina Maret –
Le Service de vie communautaire organise à nouveau le Mois de la francophonie à l’Université d’Ottawa (U d’O) pour « célébrer la francophonie dans toute sa diversité et sa vitalité ». Diverses activités ont été mises en place, avec pour ligne directrice cette année, les arts.
Un mois pour toutes les francophonies
Michel Bénac, musicien francophone et porte-parole officiel de l’évènement, a lui-même étudié à l’U d’O. « La chose la plus importante est de ne pas avoir honte de qui on est », souligne-t-il. « Nous avons notre propre culture, nous sommes différents. C’est le côté unique de chaque individu qui fait la francophonie que nous voulons célébrer. »
« Premièrement, promouvoir la francophonie sur le campus », explique Isabelle Décarie, agente de programmation en français au Service de vie communautaire de l’Université et responsable du mois de la francophonie. « Et ensuite c’est une occasion pour réunir la communauté francophone, donc créer des activités pour favoriser le réseautage et la fraternité entre étudiants francophones et francophiles », soulign-t-elle.
Mme Décarie a exprimé la volonté de vouloir offrir des activités où chacun pourrait se retrouver et qui ne regrouperaient pas seulement les francophonies canadiennes, mais aussi internationales, et qui pourraient toucher les francophiles. C’est pourquoi elles sont organisées autour du thème central des arts, afin de réunir toutes les francophonies. Une soirée poésie avec l’Association des auteurs Franco-Ontariens a par exemple eu lieu vendredi 8 mars, et une dégustation internationale se tiendra le 26 mars.
La francophonie à l’U d’O
« Moi personnellement, je ne vois pas de désavantage à être francophone sur le campus. Au contraire ! », nous a confié Mme Décarie. M. Bénac a également exprimé la même satisfaction face aux services en français proposés aux étudiants. « J’avais le privilège de pouvoir m’exprimer dans ma langue, donc j’ai saisi les messages, j’ai pu comprendre et m’exprimer dans la langue qui m’est plus facile », a-t-il exposé. Il a défini le bilinguisme de l’Université comme un privilège pour les jeunes éduqués en français.
Mais le tableau n’est pas si parfait qu’il en a l’air : de nombreuses fautes, notamment dans la traduction des communications, en particulier chez les services étudiants, sont fréquemment repérées. Le menu français du Café Alternatif est connu pour être truffé de fautes, par exemple.