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Sports et bien-être

Catherine Traer : Rester ou quitter les Gee-Gees ?

Par Lamiae Belhaj

L’équipe de basketball des Gee-Gees d’Ottawa est connue pour ses exploits et ses excellents classements, autant à l’échelle provinciale que nationale. Catherine Traer, étudiante en Science politique et numéro 13 du Gris et Grenat, est un élément indispensable à ce succès. En effet, cette étudiante athlète a été la meilleure marqueuse Ottavienne.

Traer note que son succès est en grande partie redevable à l’encadrement d’Andy Sparks, coach de l’équipe depuis 2008. « Ce qu’il a fait avec notre équipe est incroyable », s’étonne la basketteuse. « C’était impressionnant de pouvoir arriver première au classement. Personne ne pensait qu’on pourrait arriver ici. »

Lors de ses quatre dernières années avec les Gee-Gees, l’arrière s’est démarquée en tant que leader et mentor des nouveaux venus. « Ça fait longtemps que je joue au basket », explique-t-elle. « J’ai dû devenir leader, un rôle important dans lequel on en apprend beaucoup sur nos limites. »

Selon Traer, son intégration dans l’équipe a été une expérience sans précèdent. « C’était un défi dès le départ, du fait qu’on a perdu beaucoup de filles. On a été la plus jeune équipe à être allée aux nationaux. On s’est qualifiées cette année, mais je pense qu’on aurait pu gagner. On a déjà l’expérience et on est capable de gagner l’année prochaine. Il est toutefois vrai qu’il nous manquait notre plus grande joueuse et ça aurait fait une différence si elle avait été là. »

Regard sur l’avenir

Rejoindre l’équipe de basketball requiert une grande organisation. Selon l’athlète, cette qualité est une compétence non négligeable pour quiconque voudrait rejoindre les rangs des Gee-Gees : « Je n’arrête pas. On a presque 40 heures par semaine d’entrainements, et je travaille 15 heures par semaine, sans oublier toutes mes heures d’étude et de cours! »

Après un long séjour chez les Gee-Gees, Traer est toutefois arrivée à une intersection : « Le basketball restera toujours dans mon cœur, ce sera toujours une passion. Maintenant, je dois choisir : Dois-je aller plus loin? Faire une carrière professionnelle ou me diriger plus vers ma carrière politique? Je ne suis pas certaine de pouvoir être avec l’équipe des Gee-Gees l’an prochain, mais je n’ai pas encore décidé si c’est la fin du basket pour moi. Il reste beaucoup de choses à accomplir et de défis à relever. C’est une décision importante à prendre, mais je ne regrette rien. J’ai appris à être plus mature, à écouter mon corps, mais aussi à prendre en considération mes études », explique-t-elle. « C’est un défi chaque année. Personnellement, un de mes buts était de me sentir bien à la fin de la session et, grâce à cette étape franchie aux nationaux, je le suis », conclut-elle en souriant.

 

 

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