– Par Philippe Pépin et Émilie Deschamps-
Marilyn Tourangeau
Aux études en lettres anglaises avec mineure en musique, Marilyn Tourangeau, du parti « Ensemble », présente une plateforme mettant l’accent d’abord sur l’amélioration du service du Laissez-passer universel de l’Université d’Ottawa (U d’O) et sur les relations avec les corps fédérés.
Affirmant que le projet du Laissez-passer universel est un projet à long terme, Mme Tourangeau présente d’abord son intention d’étendre l’accessibilité à la passe afin d’inclure les étudiants d’été, en stage COOP ou ceux en placement professionnel. « Les étudiants sont à temps plein toute l’année, non seulement huit mois par année, comme fonctionne actuellement la passe », explique-t-elle. Elle entend également améliorer la distribution de la passe en augmentant les heures d’ouverture du bureau de distribution en début d’année et en débutant la distribution des passes plus tôt dans l’été.
Son deuxième grand projet, l’amélioration des relations avec les clubs, la communauté et les corps fédérés, passe d’abord par une amélioration dans le processus des tables rondes. Ayant travaillé avec diverses associations, elle constate que les tables rondes étaient peu fréquentes, avaient lieu à des heures mal choisies et qu’elles n’étaient annoncées que très tard, voire pas du tout. Ce point est également la principale critique qu’elle adresse à l’actuelle vice-présidente aux affaires universitaires. Pour corriger la situation, elle propose une première réunion au début de l’année afin d’établir un horaire précis, pour ensuite tenir une réunion par mois.
Sur le dossier des sécessions, Mme Tourangeau affirme supporter la position actuelle de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa, quoique un peu à contre-cœur : les volontés exprimées démocratiquement par certaines associations ont tout de même été ignorées. Elle croit que la véritable solution réside dans la prévention des conflits plutôt que de réagir à ces derniers.
Elle affirme se démarquer principalement par son expérience avec les différents corps fédérés, s’étant impliquée tant dans une grande association comme celle des sciences sociales, ou encore dans de plus petites, comme celle des étudiants en arts.
Chris Clarke
Chris Clarke s’est présenté aux bureaux de La Rotonde accompagné de son fidèle directeur de campagne. Fidèle, car c’est la deuxième année que ces deux étudiants font équipe pour la campagne de Chris Clarke à titre de vice-président aux affaires universitaires.
L’étudiant en arts a une vision très différente de celle de sa prédécesseur, Liz Kessler. Alors que Mme Kessler avait pour priorité la campagne « À bas les frais! », M. Clarke souhaite y mettre fin. Il considère que les tactiques employées jusqu’à maintenant pour lutter contre la hausse des frais de scolarité sont inefficaces. Il veut donc « réorienter les ressources et le temps de la campagne “À bas les frais” pour faire quelque chose dont les étudiants peuvent voir l’impact. »
Ainsi, il désire que les étudiants aient une voix sur la question des états financiers de l’Université. Si l’administration ne le permet pas, M. Clarke veut engager des comptables pour réviser le budget et trouver des économies potentielles qui permettraient de réduire ou d’empêcher la hausse des frais de scolarité. M. Clarke a aussi pour projet d’élaborer une nouvelle campagne de compétence financière pour aider les étudiants à mieux gérer leur situation financière et réduire le stress qui peut y être lié.
Le candidat à la vice-présidence aux affaires universitaires a aussi plusieurs idées pour produire ce qu’il appelle une éducation réformée. En ce qui concerne les cours en ligne, il considère que les opinions des étudiants ne sont pas assez prises en compte dans ce dossier et veut pallier à cette lacune. Il vise également l’ajout de nouveaux séminaires.
La ligne directrice du discours de M. Clarke est l’« accès à une éducation de meilleure qualité ». Le développement d’un campus durable est un des points principaux sa campagne et fait partie de son objectif d’amélioration de l’éducation.
Chris Hynes
Chris Hynes est présentement coordonnateur de la Banque alimentaire de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) et il est candidat au poste de vice-président aux affaires universitaires. Il considère son expérience avec la FÉUO comme un avantage puisqu’il connaît le fonctionnement de la Fédération. Il explique aussi avoir déjà traité avec plusieurs groupes sur le campus ainsi qu’avec l’administration.
Il se présente sous la bannière du parti « Action étudiante 2013 », seule formation à présenter un candidat pour chaque poste. Il considère que Liz Kessler, l’actuelle vice-présidente aux affaires universitaires a fait un bon travail pour s’opposer à l’augmentation des frais de scolarité. De plus, il souligne l’amélioration de la distribution du Laisser-passer universel U-pass cette année, et compte poursuivre dans cette voie.
Il a aussi des idées en ce qui concerne le problème de l’anxiété et de la dépression chez les étudiants. « J’aimerais réduire le temps d’attente pour qu’un étudiant ait accès à un psychologue ou à des services de conseils. J’aimerais aussi éliminer le nombre limite de visites auquel ont droit les étudiants. Je crois que pour le moment, les étudiants ont seulement droit à quatre visites », a souligné M. Hynes. Ce dossier lui tient particulièrement à cœur.
Il veut aussi que les membres de l’exécutif de la FÉUO soient plus présents sur le campus, avec les étudiants. « Pour nous [la Coalition action étudiante 2013], ce qui est important, c’est d’améliorer la vie des étudiants, maintenant. On veut travailler pour avoir une banque d’examens de pratique au centre d’aide à la rédaction et aider les étudiants à se préparer aux examens. » Cette banque d’examens permettrait aux étudiants de mieux cerner les exigences de leurs programmes en vue d’ajuster leur préparation conséquemment.