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Candidats à la Présidence de la FÉUO

4 février 2013

– Par Philippe Pépin – 

Anne-Marie Roy, candidate à la présidence

Après un mandat d’un an au poste de vice-présidente aux communications, et son mandat au bureau des gouverneurs, Anne-Marie Roy, membre du parti « Action étudiante 2013 », se présente comme présidente de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Elle soutient donc se démarquer par son expérience. Elle affirme que si son adversaire mise sur la vie communautaire comme cheval de bataille, elle entend miser sur la revendication et la mobilisation étudiante.

Elle entend combattre la hausse des frais en s’attaquant aux frais cachés de l’Université d’Ottawa (U d’O). En effet, Anne-Marie affirme que le paiement des études en deux versements encoure des frais supplémentaire de 35 dollars, que la cérémonie de graduation coûte 40 dollars et qu’on charge 50 dollars pour les diplômes. Elle entend aussi mener la lutte dans la campagne « À bas les frais ».

Elle souhaite également s’investir à lutter pour que la bibliothèque soit ouverte 24 heures sur 24 non seulement en période d’examens finaux, mais également en période d’examens de mi session.

Comment atteindre ces objectifs? En augmentant la force de négociation de la FÉUO, soutient Mme Roy. Elle rappelle que 40 % du financement de l’U d’O provient de la poche des étudiants, il est donc important de sensibiliser les étudiants à leur pouvoir d’intervention. C’est via la sensibilisation de plus d’étudiants qu’il sera possible d’augmenter le pouvoir de négociation. Sous le règne actuel, les activités étudiantes attirent toujours les mêmes étudiants selon Mme Roy, elle souhaite donc aller chercher plus d’étudiants.

En ce qui concerne la passe d’autobus universitaire, elle entend se battre pour éliminer les frais cachés liés à l’administration de la passe, tel le frais de 25 dollars pour le premier remplacement de carte. Elle souhaite aussi négocier pour enlever la limite d’âge de 19 ans pour être considéré comme étudiant par la Société de transport de l’Ontario.

Côté services alimentaires, elle propose que ceux-ci soient accessibles 24 heures sur 24 pendant certaines périodes de l’année, notamment les périodes d’examens.

Enfin, elle milite pour la mise en place de certains services divers sur le campus, tels qu’un service de réparation d’ordinateurs, l’accès à des billets gratuits pour les événements sportifs professionnels et enfin l’établissement d’un fond pour les équipes de sport non subventionnées par la FÉUO.

 

Geoff Parent, candidat à la présidence

C’est l’expérience que met Geoff Parent de l’avant afin de se démarquer. Le membre de la coalition « Ensemble » a tout d’abord complété un baccalauréat en sciences biomédicales en 2008, et termine en ce moment ses études en sciences infirmières. Il affirme avoir toujours été impliqué avec la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) d’une manière ou d’une autre, et ce pour une période de sept ou huit ans. Depuis son adhésion en sciences infirmières, il a occupé le poste de président pour leur association étudiante à deux reprises.

Il reproche au président sortant un manque de leadership et de nombreuses erreurs de l’exécutif relevant de la responsabilité de ce dernier. En effet, avec un engagement plus significatif de la part du président, M. Parent affirme que beaucoup d’erreurs auraient pu être évitées, telle l’absence simple et nette de toute inclusion du campus Roger-Guindon dans les campagnes de la FÉUO.

Il présente comme plateforme une amélioration de la vie communautaire, via l’implication plus significative de la FÉUO, ainsi qu’une délégation de pouvoir de l’exécutif aux corps fédérés. La vie étudiante, selon M. Parent, c’est la vie de chacun des étudiants, car au-delà des manifestations, il faut également veiller à l’amélioration de la vie personnelle des étudiants dans le milieu communautaire. Il faut, selon lui, assurer que la FÉUO remplisse un rôle social, communautaire, tout en respectant les champs de compétence de la gouvernance de l’U d’O.

Concernant laissez-passer universelle, il souhaite que celle-ci couvre plus d’étudiants, qu’elle soit moins chère et qu’elle couvre les étudiants pour une plus grande période. Ainsi, la période de couverture passerait de huit mois à douze mois par année pour les étudiants de l’U d’O.

Il compte s’appuyer sur son expérience dans la bureaucratie de la ville d’Ottawa, dont il affirme comprendre les rouages, en vue de mener les  négociations avec la compagnie de transport, ainsi que la ville d’Ottawa.

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