– Par Marc-André Bonneau
La candidature de la chancelière de l’Université d’Ottawa (U d’O), Michaëlle Jean, à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sera en partie remboursée par l’État. Jusqu’à maintenant, les frais de voyage de la chancelière s’élèvent à 35 000 $. Cette controverse sur les frais de voyage n’en est pas une première pour celle qui occupe le poste honorifique.
En réponse à La Rotonde, l’U d’O a affirmé qu’elle ne commenterait pas la controverse qui touche sa chancelière. L’institution a justifié sa position en expliquant que « la décision des gouvernements fédéral et provincial d’appuyer financièrement la candidature de Mme Jean n’est pas de [son] ressort » et a rappelé que cette dernière occupe le poste de chancelière de façon bénévole.
Le gouvernement fédéral a donné près de 35 000 $ en frais de déplacement à la chancelière de l’U d’O pour ses frais de voyage reliés à sa candidature à l’OIF, rapportait La Presse plus tôt cette semaine. OIF a pour mandat de promouvoir la langue française, l’éducation et la paix dans les 77 états et gouvernements qui en font partie.
La porte-parole de l’U d’O a aussi ajouté que l’Université apporte un soutien financier seulement lorsque les dépenses de la chancelière se font dans le cadre de ses fonctions.
Celle qui détient le poste honorifique avait fait scandale, il y a quelques années, en effectuant des vols aériens aux frais de l’État pour ses vacances personnelles. La facture de son dernier mandat de cinq ans s’était élevée à plus d’un demi million de dollars, relevait encore une fois La Presse.
« La très honorable Michaëlle Jean parcourt sans relâche les provinces et territoires canadiens, d’un océan à l’autre jusque dans l’Arctique. Elle œuvre au dialogue et à la solidarité, encourageant sur le terrain les initiatives de la société civile », peut-on lire dans la description de la chancelière que présente l’U d’O sur sa page web.
La Rotonde a déposé une demande d’entrevue il y a plus de deux semaines pour s’entretenir avec la chancelière. Or, l’U d’O n’y a toujours pas donné suite.