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Bureau des gouverneurs : Les représentantes s’activent sur la toile

– Par Marc-André Bonneau –

Deux des représentants qui siègent actuellement au Bureau des gouverneurs (BDG) ont créé une page web et tentent de s’afficher sur les réseaux sociaux dans but d’informer la communauté universitaire des enjeux discutés au BDG.

Myriam Whalen, représentante des étudiants au premier cycle, ainsi qu’Anaïs Elboujaïni, représentante des étudiants diplômés, défendent que les membres de la communauté universitaire devraient en savoir plus sur le Bureau et sur son fonctionnement. Une page web bilingue a été créée et est toujours en construction. Cette dernière contient les procès-verbaux des réunions précédentes et tente de guider les lecteurs vers des documents d’importance.

« Durant ma campagne, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’étudiants sur le campus qui ne savaient pas ce qu’était le BDG. […] On est encore en train d’ajouter des choses sur la page et nous sommes ouvertes aux suggestions. On veut encourager le monde à venir nous parler », a expliqué la représentante du premier cycle.

« Ça fait plusieurs années que je suis à l’université et c’est seulement tard que j’ai appris l’existence du BDG et que j’ai compris ce que c’était. Quand qu’on s’est rencontrées, on était vraiment d’accord sur le fait qu’il fallait rendre cela accessible. Déjà, sur le site officiel, c’est un peu compliqué de savoir où sont les réunions », a affirmé Mme Elboujaïni.

En commentant la page web de l’U d’O, Mme Whalen a souligné que « même l’information nécessaire pour contacter les représentantes n’est pas inscrite sur le site web de l’Université. On voulait seulement que ce soit plus accessible. On a aussi créé un compte Twitter. On veut engager davantage les étudiants dans la conversation. »

Quant à la réaction des autres membres suite à l’initiative des deux étudiantes, Mme Elboujaïni a affirmé que la chose semblait « leur importer peu. Ils avaient l’air plus neutres, sans nécessairement trouver que c’est une mauvaise idée. Ça démontre à quel point il y a une certaine culture de dissociation avec les étudiants [au BDG] ».

Parmi les responsabilités du BDG évoquées dans le cadre de gouvernance de l’U d’O, il est indiqué que la plus haute instance décisionnelle du campus se doit de voir à « ce que des stratégies appropriées soient en place pour favoriser des communications ouvertes, transparentes et responsables avec les intervenants clés à l’intérieur et à l’extérieur du campus ». Toutefois, aucun impératif visant à rapprocher les membres du Bureau à la réalité de la communauté universitaire n’est clairement mentionné. De façon générale, les éléments soulevés dans ce document touchent surtout aux responsabilités du BDG quant aux finances de l’U d’O ainsi qu’à la nécessité que ce dernier demeure indépendant.

La représentante des étudiants diplômés a aussi affirmé qu’« en majorité, les membres du BDG se ressemblent beaucoup. Que ce soit en termes d’idéologie ou en termes de cheminement de vie. Je ne veux pas pointer les biographies, mais il n’y a pas une diversité de voix. Ça peut être facile dans ce cas-là de se dissocier et de ne pas comprendre les vrais problèmes en jeu. »

« S’informer, c’est non seulement important, mais c’est aussi un devoir. Si des choses se passent devant notre nez, au-delà de nous affecter personnellement, cela affectera aussi les conditions de ceux qui vont venir après nous. Ce qu’on veut vraiment faire avec le site, c’est donner l’information aux gens », a conclu Mme Elboujaïni.

L’emplacement de la prochaine réunion du BDG, qui aura lieu le 7 avril, n’est toujours pas affiché sur la page principale du site de l’U d’O.

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