– Par Vân Leduc –
Dans une province où seulement 22% des étudiants francophones choisissent de poursuivre leurs études en français, le Regroupement des étudiants franco-ontariens (REFO) soutient que le déséquilibre dans le niveau de scolarisation des francophones et des anglophones risque d’augmenter avec l’abolition de la bourse pour étudier en français. Au cours d’une rencontre avec les porte-paroles du REFO, la ministre ontarienne des Affaires francophones, Madeleine Meilleur, a confirmé que cette bourse serait abolie. Dans une entrevue avec Radio-Canada, cette dernière a affirmé que, plutôt que de montrer du doigt le gouvernement, il fallait repenser la responsabilité des collèges et des universités dans la promotion des institutions postsecondaires francophones. Cette décision intervient dans un contexte où les droits de scolarité à l’Université d’Ottawa ont augmenté de 4 à 8% par rapport à 2011-2012.