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Benoît Pelletier, la défense des piliers du fédéralisme canadien

29 janvier 2018

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Par : Océane Lemasle-contributrice

Professeur de droit à l’Université d’Ottawa, membre du Barreau du Québec, ex-député et ministre au sein du gouvernement du Québec, Benoît Pelletier est reconnu à travers le Canada pour ses multiples engagements pour les autochtones et la francophonie.

« Je m’intéresse beaucoup aux questions identitaires », explique Pelletier pour appuyer ses engagements pour les questions « du rayonnement des cultures et des langues françaises et autochtones » au Canada. Après des études en Droit au Canada et en France, il rejoint la vie politique du Québec. Il fut élu représentant de la circonscription de Chapleau en 1998 et a officié en tant que député pendant 10 ans à l’Assemblée nationale sous le gouvernement Charest.

Cette même année, il recevra le Prix d’excellence en enseignement de l’Université d’Ottawa, qu’il a rejointe en 1990. Une distinction suivie, entre autres, de celle de l’Ordre national du Québec en tant qu’officier (2014) et de l’Ordre du Canada (2016). Pelletier a, tout au long de sa carrière, défendu ce qu’il appelle « les grands piliers du fédéralisme canadien ».

Défendre de la francophonie canadienne

« Les droits des francophones ne sont pas toujours bien respectés », affirme l’ancien ministre responsable des Affaires francophones. Fondateur du Centre de la francophonie des Amériques, il fut également président des Jeux de la francophonie canadienne en 2014, pour laquelle il s’est investi jusqu’en novembre dernier et proposa la candidature de la Ville de Gatineau. Il reçu notamment en 2010 le titre de commandeur de l’Ordre de la Pléiade reconnaissant les mérites des personnes engagées pour la francophonie.

Selon lui, le problème actuel réside notamment dans l’insuffisance de l’immigration francophone dans les provinces autres que le Québec. Il souligne cependant que « la situation de la francophonie en Ontario va plutôt bien » et que les deux grands défis actuels sont l’immigration et l’intégration.

S’impliquer pour les affaires autochtones

Son engagement pour les minorités s’est également reflété dans ses actions durant les trois années qu’il a passées en tant que ministre québécois des Affaires autochtones. Un enjeu qu’il caractérise, au même titre que la francophonie, de « forces et de faiblesses du système canadien ». Il fut par la suite négociateur en chef du gouvernement du Canada pour les communautés Huron-Wendat, jusqu’à 2013, suivi des Cris jusqu’à 2016. Enfin, plus récemment, il fut représentant national dans les revendications particulières découlant d’un manquement au respect des traités. Il a également participé à la campagne nationale de financement Avançons ensemble, menée au profit des victimes transportées de force dans des pensionnats autochtones.

Pour Pelletier, en dépit des problèmes socio-démographiques rencontrés par les différentes communautés, « ce présent siècle sera le siècle des autochtones ». Ce dernier tient à préciser que l’engagement débute par le « renseignement sur les situations du Canada » qui « ne serait pas le même sans la francophonie et les autochtones » pour nourrir sa diversité.

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