Défaits par les Ravens de Carleton en demi-finale, les hommes de James Derouin ont dû revoir leurs ambitions à la baisse lors de la finale à quatre des Sports universitaires de l’Ontario qui se déroulait cette fin de semaine au Mattamy Athletic Centre de l’Université Ryerson à Toronto. Ils ont battu les Lancers de Windsor sur la marque de 90-77 pour s’adjuger la troisième place.
Malgré un bon début de match et un avantage de sept points (11-4) pris dans les premières minutes, les Gee-Gees se sont rapidement fait rejoindre et dépasser par leurs rivaux d’outre canal. L’impact physique des joueurs de Carleton s’est fait ressentir et les Gee-Gees ont eu du mal dans les duels. Carleton leur a infligé un 14-0 pour finir le premier quart en avance 18-11.
Les Ravens ont su concentrer leurs efforts défensifs sur Mike L’Africain qui n’a pas eu la réussite escomptée et a terminé la rencontre avec seulement cinq points. Caleb Agada a en revanche profité de ce schéma tactique pour finir la rencontre avec 22 points et sept rebonds.
Au terme du troisième quart, le Gris et Grenat accusait un retard de 16 points (63-47). Les dix dernières minutes ont donné de meilleures possibilités avec 27 points marqués, mais la constance offensive des adversaires (19 points) ne leur a pas permis de combler l’écart. Après avoir gagné la Classique, les Gee-Gees ont dû une nouvelle fois subir la loi des Ravens.
Consolation
La frustration de l’élimination passée, l’équipe devait se remobiliser pour aller chercher une médaille lors du match pour la troisième place. Les Lancers, battus la veille par les Rams de Ryerson, futurs vainqueurs du tournoi, ont offert une opposition solide aux coéquipiers d’Agada, mais n’ont jamais pu prendre l’avantage.
Après une entame équilibrée (19-19 au premier quart), les Ottaviens ont accéléré et n’ont pas cessé d’accroître leur avance au fil de la rencontre. Agada a encore été le meilleur marqueur de son équipe avec 23 points alors que Matt Plunkett (16 points) et Bordy Maracle (12 points) ont beaucoup contribué.
« Nous savions tous que nous devions élever notre jeu d’un cran. Participer au championnat national est un cadeau qui n’est pas donné à tous », a affirmé Agada.