– Par Léa Papineau Robichaud –

L’équipe de basketball féminin de l’Université d’Ottawa a terminé la première partie de la saison avec deux victoires importantes à l’étranger.

La formation d’Andy Sparks a connu un début de saison plutôt lent avec trois défaites en seulement quatre matchs. « On a commencé lentement avec les deux premiers matchs de la saison qu’on a perdus. C’était un peu difficile avec les blessures de certaines de nos joueuses », explique la garde de troisième année, Tatiana Hanlan. « Considérant les matchs manqués en raison des blessures et des suspensions, je pense que la première partie de la saison a été productive et que les jeunes joueuses se sont beaucoup améliorées », ajoute Andy Sparks, l’entraîneur-chef.

« En très bonne position »

« On a terminé cette première partie de la saison avec cinq victoires et trois défaites [dont] on est quand même déçues. [Toutefois], on termine [tout de même] avec une série de quatre victoires consécutives », note la centre, Maddie Stephen. Les Gee-Gees ont effectivement remporté les quatre derniers matchs, terminant ainsi au deuxième rang du classement des Sports universitaires de l’Ontario (SUO) avec dix points. Leurs grandes rivales, les Ravens de l’Université Carleton, sont tout juste au-dessus d’elles avec deux points de plus. « Je pense qu’on est en très bonne position présentement. On commence à être unie comme équipe. Je pense que nous avons du momentum en ce moment et on va continuer à aller de l’avant », croit Stephen.

Quelques lacunes à la défense

Stephen et Hanlan s’entendent toutes deux pour dire que l’équipe a besoin de travailler sur sa défensive. « C’est important d’essayer de s’améliorer dans chaque domaine. Pour le moment, on n’est pas parfaites dans cet aspect du jeu, alors le mieux à faire c’est de tenter d’atteindre la perfection pour la prochaine partie de la saison », explique celle qui est perçut comme la nouvelle Hanna Sunley-Paisley de l’équipe. « Nos adversaires peuvent parfois faire ce qu’elles veulent en zone défensive. Par exemple, elles peuvent utiliser leur main forte pour aller au panier. Il faut donc absolument améliorer nos rotations défensives ainsi que notre défense sur la balle », renchérit Hanlan.

Un bon potentiel

Pour sa part, la garde de deuxième année, Kelly Ring, est d’avis que l’équipe n’a toujours pas atteint son plein potentiel: « Nous ne jouons pas encore à notre pleine capacité et [nous avons] quand même gagné cinq matchs. On peut encore s’améliorer. Si on joue à notre capacité, on peut être une des meilleures équipes en Ontario, même au Canada. »

La formation avait remporté le championnat des SUO l’an dernier et l’équipe compte répéter cet exploit. « Dans la première partie de la saison, l’équipe a démontré qu’elle était très compétitive. Maintenant, on doit chercher à faire un pas en avant, si on veut prétendre au titre national. Nous en avons la capacité », conclut Andy Sparks.