
Basket-ball masculin | Les Ravens convaincants dans la victoire
– Par Léa Papineau Robichaud –
Lors de la Classique de la Capitale de mardi dernier au Centre Canadian Tire, les Ravens de l’Université Carleton ont obtenu une victoire convaincante de 82-58 face aux Gee-Gees de l’Université d’Ottawa devant plus de 6600 spectateurs.
Les Gee-Gees espéraient bien prendre leur revanche contre leurs rivaux de longue date, qu’ils n’ont pas réussi à vaincre depuis 2007. La deuxième meilleure équipe au Canada a cependant vécu un 18e revers contre Carleton, qui pour leur part, sont encore invaincus cette saison.
Le Double G semblait nerveux lors du premier quart. En 19 lancers, seulement neuf ont réussi. Après avoir laissé les Ravens prendre une avance de 10-0, Johnny Berhanemeskel a finalement ouvert la marque avec un panier de deux points. Le quart s’est terminé 22 à 11 pour Carleton.
Difficultés sur les rebonds
Philip Scrubb et ses coéquipiers ont continué de donner du fil à retordre à Ottawa. Les Gee-Gees avaient de la difficulté à récupérer les rebonds, tant en offensive qu’en défensive. En désespoir de cause, l’entraîneur-chef, James Derouin, a envoyé Jeff Plunkett sur le terrain à la fin du deuxième dix. Ce dernier a semblé donner un regain de vie au Gris et Grenat, mais c’était trop peu trop tard. Les Ravens ont retraité au vestiaire avec une avance considérable de 48-23.
Au retour de la pause, il semblait y avoir une nouvelle équipe sur le terrain du côté d’Ottawa. Berhanemeskel a rapidement pris les choses en main, en marquant deux paniers en moins d’une minute. La défensive ottavienne a aussi fait un travail solide puisque Carleton n’a pu marquer durant les trois premières minutes du troisième quart. Menés par Terry Thomas, les Gee-Gees ont réussi à réduire l’écart à 15 points.
Les troupes de Dave Smart ont cependant continué à jouer avec intensité lors du dernier quart, ne laissant aucune chance au Double G de revenir dans le match.
« Dave Smart est le meilleur entraîneur dans le Sport interuniversitaire canadien (SIC) pour une raison. Il regarde beaucoup de vidéos et il identifie les forces et les faiblesses de ses adversaires », a affirmé le joueur de troisième année Vikas Gill.
Trop nerveux
La nervosité a paralysé le Gris et Grenat durant près de la moitié du match. « L’environnement a clairement eu un effet sur nous ce soir. On avait l’air nerveux. Je n’ai pas d’explication pour ça. Nous avons des vétérans sur l’équipe qui ont déjà eu à jouer des gros matchs. On devra éclaircir ce qui s’est passé ce soir », a mentionné le pilote des Gee-Gees après le match.
« Au niveau des rebonds, on n’était pas là. Ils étaient plus agressifs que nous. On était un peu nerveux, on a manqué plusieurs chances de marquer », a ajouté le meneur de jeu ottavien, Mehdi Tihani. Ce dernier a souligné qu’au retour de la première demie, son équipe avait tout de même un meilleur jeu de transition. « On a récupéré plus de rebonds et contre Carleton, c’est une des seules façons de faire si tu veux marquer. »
De son côté, l’entraîneur qui est sorti victorieux de ce duel du canal Rideau ne tient rien pour acquis pour la suite de la saison. « Il y a beaucoup de bonnes équipes dans la ligue qui pourraient nous battre. Les séries éliminatoires se jouent sur un seul match et il y a au moins huit ou neuf excellentes équipes dans le SIC, alors je ne peux pas affirmer que nous avons des chances de terminer premier cette année encore. »
Les nationaux dans la mire
Malgré la défaite, James Derouin n’oublie pas son objectif premier qui est de se rendre au moins en demi-finales lors du championnat du Sport interuniversitaire canadien et il se promet de travailler sur ce qui n’a pas marché pour son équipe mardi passé. « Même si on a perdu ce match, on est toujours en position pour se rendre aux championnats nationaux. C’est mon travail de le rappeler aux gars. Ce match ne change rien à notre position dans le classement ni à notre objectif final, mais il y a certainement des aspects de notre jeu de ce soir qui devront être corrigés. »