Par Slim Essid, Chef du pupitre sports
Quand vous étiez joueur à l’Université d’Ottawa, pensiez-vous un jour devenir entraîneur?
Oui absolument! Dès que j’ai fini ma carrière de joueur, je me suis directement lancé dans celle d’entraîneur. C’était plutôt direct par ce que j’ai toujours su, dans un certain sens, ce que je voulais faire. Je l’ai su depuis assez longtemps, je dois dire.
En 2010, qu’est-ce qui vous avait poussé à choisir l’Université d’Ottawa?
Cette année-là, l’entraineur Dave De Aveiro avait décidé de quitter l’Université d’Ottawa pour transférer à l’Université McGill, à Montréal. Pendant ce temps, j’étais assistant d’entraînement à l’Université de Colombie-Britannique et j’avais décidé d’appliquer dès que j’ai su qu’une place s’était libérée. C’était un emploi de rêve, c’était mon rêve et j’ai eu assez de chance pour être choisi.
Vous voyez continuer à entraîner à l’Université d’Ottawa ?
J’ai été très chanceux pendant mon passage à l’Université d’Ottawa. Ces records sont dus surtout et en très grande partie au staff, les grands et excellents joueurs, et un alumni qui m’a toujours soutenu quand j’en avais besoin. Je planifie de rester encore en tant qu’entraineur-chef jusqu’à ce qu’un dernier record soit battu : notre premier championnat national. C’est le seul objectif auquel je pense en ce moment.
Pensez-vous que vos succès comme joueur influence votre mentalité ?
Gagner un championnat en tant que joueur a certainement contribué à créer une certaine mentalité gagnante sur ce qu’il faut pour gagner! J’utilise et je garde cette expérience tous les jours avec moi.
Voyez-vous le capitanat comme une préparation de votre carrière d’entraîneur ?
Je me suis toujours senti bien et confortable dans une position de leadership. J’ai aussi toujours senti que mes coéquipiers étaient comme ma seconde famille et j’ai amené ce même type d’approche en tant qu’entraineur et je pense que, jusqu’à maintenant, cela fonctionne.
Avec les nouvelles recrues de cette année, où est-ce que vous pouvez arriver cette année ?
Nous avons beaucoup de nouveaux joueurs, jeunes et anciens. Le potentiel reste élevé et vraiment intéressant. Je crois qu’on a ce qu’il faut pour gagner le championnat national, mais il faudra faire quelque chose d’unique et spécial pour coller toutes les pièces du puzzle. Si on trouve un moyen de le faire, on se souviendra longtemps de cette saison!