
Basket-ball féminin : « Nous n’abandonnerons pas » – Stephanie MacDonald
– Par Louis-Charles Poulin –
Après avoir disputé un total de neuf rencontres, l’équipe de basket-ball féminine des Gee-Gees s’en tire bien cette saison, avec une fiche de 6 – 3, à égalité avec Carleton et Queen’s au premier rang de la division est des Sports universitaires de l’Ontario (SUO).
« Si j’avais fait des prédictions à la suite de la pré-saison, je crois que notre fiche représente pas mal ce à quoi je m’attendais. Par contre, je crois que l’on peut faire encore mieux », indique l’entraîneur de l’équipe, Andy Sparks. Les Gee-Gees devront continuer de travailler fort pour accumuler les victoires et conserver le sommet de la division. Treize matchs attendent la jeune troupe de Sparks au retour du congé des Fêtes avant la fin de la saison. L’équipe aura la chance de prendre sa revanche face aux Ravens de Carleton ainsi que de se mesurer à deux reprises à l’équipe de Queen’s, qu’elle n’a pas encore affrontée depuis le début de la saison.
« Nous aurions facilement pu avoir une fiche de 3 – 6 »
L’équipe de basket-ball féminine a remporté quatre de ses six victoires par une avance de moins de sept points, tel que le souligne Andy Sparks. « Nous aurions facilement pu perdre à de nombreuses reprises depuis le début de la saison. Nous avons disputé plusieurs matchs très serrés, dont l’issue s’est décidée à la dernière minute. Ces matchs n’auraient pas dû être autant serrés et ils auraient facilement pu tourner en notre défaveur. Nous aurions facilement pu avoir une fiche de trois victoires et six défaites au lieu du contraire », avoue l’entraîneur.
Le Gris et Grenat a encaissé deux revers de suite pour clore la première partie de la saison. L’entraîneur des Gee-Gees espère que cela n’affectera pas négativement le rendement de ses joueuses. « C’est à ce point-ci de la saison que je vais voir quel type de caractère ont les joueuses de mon équipe. La réalité est que nous sommes une jeune équipe et nous devons améliorer notre niveau d’exécution dans la deuxième moitié de la saison », explique-il. Andy Sparks ajoute qu’il voit beaucoup de potentiel dans son équipe. « Je dirige une équipe prometteuse. »
Ses joueuses s’entendent pour dire qu’il y a des aspects positifs et négatifs à tirer de ce début de saison. Selon Stephanie MacDonald des Gee-Gees, les deux défaites subies lors des deux derniers matchs ne décourageront pas la jeune équipe. « Nous avons perdu nos deux derniers matchs, mais ça va nous permettre d’apprendre de nos erreurs et nous n’abandonnerons pas », affirme-t-elle. « Positivement, j’ai remarqué que l’on joue plus en équipe, mais négativement notre jeu défensif a perdu de son efficacité », analyse sa coéquipière Catherine Traer, au terme de la mi- saison.
Les Gee-Gees sont maintenant en congé pour la période des Fêtes, avant d’entamer la dernière partie de la saison en janvier. Elles commenceront par visiter l’Université d’Algoma, le 10 janvier. Le lendemain, elles poursuivront leur route pour affronter l’Université Laurentienne. Ensuite, elles seront de retour à domicile les 17 et 18 janvier pour recevoir les équipes de l’Université de Toronto et de Ryerson. Le 21 janvier aura lieu la Classique annuelle de la capitale au Centre Canadian Tire face à Carleton. « Ce sera notre chance de se reprendre contre Carleton », souligne Stephanie MacDonald, qui ajoute que selon elle, la défaite de son équipe face à Carleton fut le pire moment de la saison jusqu’à présent. « Si nous travaillons fort, je crois que nous accomplirons de belles choses d’ici la fin de la saison », affirme-t-elle en se fixant comme objectif de battre Carleton lors du prochain duel entre les deux formations ottaviennes.