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Sports et bien-être

Basket-ball féminin | « La fin de saison a été difficile » – Andy Sparks

– Par Louis-Charles Poulin –

L’équipe de basket-ball féminine des Gee-Gees soulève des aspects à la fois positifs et négatifs de la dernière saison. Notamment, la formation déplore le nombre de blessures avec lesquelles elle a dû composer en fin de saison. Rappelons que la saison de la jeune troupe d’Andy Sparks s’est terminée en demi-finale des Sports universitaires de l’Ontario (SUO) aux mains des Ravens de Carleton.

« Je crois que, considérant les nombreuses blessures survenues au cours de la saison, les filles ont fait un très bon travail dans l’ensemble. La fin de saison a été difficile parce qu’ayant terminé troisièmes, nous n’avions pas l’avantage du terrain et on a eu peu de temps de préparation pour affronter Carleton », explique l’entraîneur des Gee-Gees, Andy Sparks, à l’heure de faire le bilan de la saison.

« Le meilleur moment de la saison à mon avis est le premier match, lors duquel aucune joueuse n’était blessée. Après la première semaine, il ne nous est jamais arrivé d’avoir l’équipe complète en uniforme », remarque Sparks. Il avance que plusieurs blessures sont survenues au cours de la saison, causant la perte de joueuses essentielles à sa formation. « En perdant Kellie Ring, Catherine Traer et Katherine Lemoine, cela a négativement affecté nos chances de performer dans les séries », analyse-t-il. Catherine Traer est du même avis. « Je crois que les blessures ont été un des aspects les plus négatifs de notre saison. On avait à un moment cinq joueuses importantes qui ne pouvaient pas jouer à cause de blessures et ça nous a coûté des matchs très importants », explique la joueuse de deuxième année.

Les Ravens ont le dernier mot

Au cours de la dernière saison, la rivalité entre les Gee-Gees et les Ravens a été bien présente. Dans la première moitié de la saison, Carleton avait eu le dessus sur l’Université d’Ottawa en remportant le premier match entre les deux formations. Par la suite, l’un des points culminants de la saison a été lorsque les Gee-Gees ont réussi à prendre leur revanche en remportant la Classique de la capitale. Par contre, les Ravens n’avaient pas dit leur dernier mot et ont été en mesure d’éliminer les Gee-Gees en séries éliminatoires. « Je pense que le résultat final est plutôt négatif, puisque nous avions réussi à battre Carleton au Centre Canadian Tire en janvier, avec les mêmes filles sur le terrain. C’est décevant de terminer notre saison ainsi », soupire Traer. Julia Soriano éprouve le même sentiment que sa coéquipière. « Puisque nous avions réussi à battre Carleton cette année, j’avais de grandes attentes envers notre équipe par rapport aux séries éliminatoires. Malheureusement elles n’ont pas été comblées et c’est décevant quand on sait qu’elles étaient réalisables. »

Une jeune équipe

L’équipe de basket-ball féminine 2013-2014 des Gee-Gees était en majorité composée de joueuses recrues. Traer croit que les blessures ont quand même amené un aspect positif pour les joueuses recrues, leur permettant d’obtenir plus de temps de jeu. « Sarah Besselink et Danielle Marion ont dû prendre le rôle de joueuses partantes et elles ont bien fait », soutient-elle en exemple. Son entraîneur partage sa vision. « Avec la perte d’autant de joueuses clés pendant l’année, les recrues ont eu l’occasion de jouer et de s’améliorer davantage en remplaçant les joueuses blessées. Cela va être très bénéfique pour nous l’an prochain », espère-t-il. En effet, seulement deux athlètes de l’équipe ne seront pas de retour la saison prochaine. « Angela Tilk et Sarah Van Hooydonk obtiendront leur diplôme cette année. Elles vont nous manquer, cependant. Elles n’ont disputé qu’une seule saison avec l’équipe donc, cela devrait minimiser les effets de leur départ », explique Sparks.

L’entraîneur croit que l’avenir de son équipe est prometteur, puisqu’il repose sur de jeunes joueuses ayant acquis beaucoup d’expérience durant la saison. « L’équipe sera en grande forme pour les années à venir », affirme-t-il.

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