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Arts et culture

Barbecue : Quand l’anodin devient spectaculaire

21 septembre 2015

– Par Didier Pilon –

Un chapiteau mystérieux s’est élevé dans le jardin du Musée de l’histoire. Contorsionniste, jongleur, artistes aériens et fil-de-fériste se sont enchainés pour les mises en scène circassiennes de Barbecue.

Cette production de Vague de cirque a su transformer l’ordinaire en extraordinaire. L’ambiance rappelait les petits barbecues de quartier : pintes de Canadian, cheeseburgers graisseux, lanternes à bougie, petites tables de terrasse. Même l’estrade en pelouse artificielle, ponctuée de fleurs en plastique, était ornée d’une petite remise qui a servi d’arrière-scène. « J’aime bien l’absurdité de toutes ces bébelles en plastique vendues dans tous les supermarchés », explique Alain Boudreau, metteur en scène.

Le personnage narratif, le clown, a aussi pris une forme contemporaine. Plutôt qu’une créature terrifiante avec maquillage et nez rouge, Bob était un vieux bougon de banlieue, amoureux de sa pelouse. C’est chez lui que se sont rencontrés les acrobates qui ont fait l’étalage de leurs talents.

Habitué à l’ordinaire du décor, la foule a été surprise par les acrobaties. La contorsionniste Arissa Meguro a tant émerveillé par sa souplesse qu’on en néglige sa force brute. Norbi Whitney, jongleur spécialiste de la poudre aux yeux, a fait ressortir la beauté mélodieuse de ses anneaux. Finalement, le spectacle a pris son envol grâce aux diverses performances aériennes : tissu, corde lisse, fil de fer et chandelier.

Une seule critique : la position des participants obstruait parfois la vue des spectateurs. Il fallait donc bien choisir son siège.

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