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Assemblée activiste : Une première pour les militants

3 novembre 2014

– Par Frédérique Mazerolle –

L’Assemblée activiste, un projet développé par la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) et l’Association des étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa (GSAÉD), a rassemblé des militants à travers une série d’ateliers, de jeudi à samedi de la semaine dernière. L’événement avait pour but de sensibiliser la population étudiante à des enjeux importants, tels que le sexisme, l’homophobie, le racisme et le colonialisme.

Une initiative de la FÉUO et de la GSAÉD

« À ma connaissance, c’est la première Assemblée s’intéressant aux enjeux de justice sociale sur le campus de l’Université d’Ottawa, regroupant les étudiants des premiers cycles et des cycles supérieurs et organisée par les deux associations étudiantes principales sur le campus », explique Gabrielle Ross-Marquette, commissaire aux affaires externes de la GSAÉD.

Cette campagne, érigée par les deux associations, a voulu non seulement promouvoir le travail des activistes en justice sociale sur le campus, mais également informer les gens au sujet des divers enjeux, dont certains auxquels certaines minorités sur le campus sont confrontées.

Les étudiants étaient invités à soumettre leurs idées pour les ateliers et les discussions.
« Puisque toutes les soumissions d’ateliers par les membres de la communauté universitaire étaient en lien avec les réalités vécues par les membres étudiants et les objectifs de l’Assemblée, toutes les propositions furent acceptées cette année », ajoute Mme Ross-Marquette.

Parmi les ateliers et les discussions offerts le 31 octobre et le 1er novembre, plusieurs portaient sur des thèmes comme la culture du viol, l’approbation culturelle (qui est notamment un problème récurant durant la période de l’Halloween) et le racisme anti-arabe.

La FÉUO satisfaite des événements

Suite à une rencontre à l’échelle provinciale avec la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants est venue l’inspiration pour les deux associations de créer leur propre Assemblée activiste.

« On voulait non seulement équiper nos étudiants ici sur comment bien faire de l’activisme sur le campus et vraiment avoir la liberté de centraliser les discussions sur différents enjeux qui nous sont pertinents », explique Nicole Desnoyers, vice-présidente aux communications de la FÉUO.

Les ateliers offraient aux étudiants l’occasion d’en apprendre plus sur certains enjeux, comme la manière d’encourager les propos antiracistes ou les revendications des droits de personnes ayant un handicap, ainsi que des ateliers visant à offrir des outils aux étudiants qui veulent militer, par exemple en utilisant les médias sociaux dans le cadre d’une campagne activiste.

« On voulait faire un “mix” où les étudiants quitteraient l’Assemblée avec beaucoup d’informations et de nouvelles connaissances sur des enjeux qui ne sont pas nécessairement pertinents pour un étudiant en question, ainsi que des outils pour aller dans les communautés et faire le travail d’activiste eux-mêmes », ajoute la vice-présidente.

Durant l’assemblée, tous les repas étaient fournis par les deux associations pour rendre l’événement plus accessible.

Au nom de la FÉUO, Nicole Desnoyers se dit satisfaite du déroulement de l’événement.
« Souvent, on pense que c’est seulement au niveau des associations étudiantes, de la FÉUO ou de la GSAÉD que se fait l’activisme, mais ce qu’on a vu cette fois, ce sont des étudiants de partout sur le campus, venant de différentes communautés et différents programmes. Alors, il est important de dire que l’activisme se base d’un bout à l’autre du campus », conclut-elle.

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