Arts & Culture
Par : Stéphanie Bacher-Journaliste
Pour une deuxième année consécutive, le Festival E.L.E (Everybody Loves Everybody) s’est tenu sur la Place de l’Université, devant le pavillon de la Faculté des sciences sociales. Cette année, pour la première fois depuis qu’il a été créé, le Festival ELE durait 3 jours, du 22 au 24 septembre. Chaque jour, un style de musique différent était à l’ordre du jour: un vendredi spécial EDM/Dance, un samedi avec de la musique Rap et du R&B et pour clore le festival, une journée Alternative et Hip-hop. Le Festival a-t-il été à la hauteur des attentes ? La Rotonde en doute…
Le Festival E.L.E: une véritable vitrine pour les artistes locaux ?
Il faut se rappeler que le Festival E.L.E a été créé en 2013 par trois anciens étudiants de l’Université pour donner une occasion aux artistes locaux de montrer leur talent tout en exposant l’impact positif que la musique peut avoir sur la communauté, en levant des fonds pour des programmes de soutien des familles qui ont des enfants atteints du cancer.
Étrangement, au menu de cette édition, ce sont plutôt des artistes internationaux qui sont en tête d’affiche. Cette année, le Festival ELE misait sur les artistes internationaux Chet Faker, Pusha T, Jax Jones, Jazz Cartier, 6Lack, MMZ et Tritonal, qui prenaient la scène en fin de soirée après que les artistes locaux se soient produits en après-midi devant une place presque vide. Vendredi en fin d’après-midi, il y avait presque plus de policiers et de membres de la sécurité que de personnes venues voir les artistes. Ce n’est qu’en fin de soirée, lorsque les artistes internationaux ont fait leur entrée, qu’un peu d’ambiance fut établie dans la place.
Des retombées négatives pour la FÉUO ?
Lors de la dernière réunion du Conseil d’administration de la FÉUO, le Vice-président aux finances Rizki Rachiq, a souligné que la Fédération étudiante, qui est cette année responsable de l’organisation du Festival, contrairement aux années passées, devait vendre tous les billets pour ne pas avoir de pertes financières. Au moment de la publication de cet article, la FÉUO n’a pas voulu commenter sur le nombre de billets vendus, mais on peut se demander si c’était une bonne décision compte tenu de la fragile situation financière de la Fédération étudiante.
La FÉUO avait aussi pensé à utiliser le Festival pour faire la promotion de ses clubs et services avec une section bar gérée par le Pub 1848, la vente de nourriture par Pivik et un espace pour que les clubs, sororités et fraternités se fassent connaître durant les trois jours de la manifestation culturelle. Cela se sera révélé être un échec puisque aucune trace des clubs n’a été trouvée sur les lieux de l’événement.