Par: Maxime Jolicoeur, chef sports
Pour cette dernière chronique, je voulais essayer quelque chose de nouveau. Il est difficile de trouver un sujet spécifique chaque semaine, car admettons-le, il n’y a pas tant d’actualités en sports. Pour cette dernière chronique, je vais donc adresser plusieurs sujets qui ne sont pas dignes d’une chronique complète, mais qui méritent d’être discutés.
Ottawa a la piqûre du hockey junior
Les deux équipes junior de la région de la capitale nationale sont présentement à deux stages complètement différents. Pour les Olympiques de Gatineau, c’est présentement une période de reconstruction après avoir échangé plusieurs choix lors des dernières années. Ces derniers ne seront pas compétitifs pour au moins une autre saison, mais les partisans de hockey junior de la région peuvent se déplacer à la Place TD pour voir les 67’s, l’une des meilleures formations du pays. Le scénario que l’on vit présentement ici décrit très bien la réalité du hockey junior. Il est impossible pour une formation d’être une force pendant plus de deux saisons, à moins d’être les Knights de London et d’attirer magiquement toutes les vedettes américaines. Les dirigeants des équipes junior n’ont pas le choix d’aller all in, car le succès junior ne dure pas longtemps. De plus, avec toute l’histoire des Sénateurs d’Ottawa cette saison, les partisans de hockey d’Ottawa ont pu diriger leur attention vers cette équipe pleine de talent.
Le fiasco des Sénateurs
La situation à Kanata est très différente de celle au parc Lansdowne. Pour une deuxième année consécutive, les Sénateurs ont fini dans le sous-sol de la LNH (Ligue nationale de hockey). L’équipe ottavienne a ainsi échangé ses trois meilleurs joueurs en raison d’un manque d’argent du propriétaire Eugene Melnyk. Ce dernier n’a aucun intérêt à investir dans son équipe et décide de blâmer ses propres partisans, en les appelant des « fake fans ». Ah oui, ce ne sont pas de vrais partisans, ceux qui suivent cette équipe affreuse depuis 2017, vous avez raison, M. Melnyk. Ce propriétaire a été en mesure de ruiner une franchise de la LNH et a l’audace de dire que les partisans de son équipe ne sont pas de vrais partisans. Ridicule, non ? Melnyk se demande ensuite pourquoi les partisans ne se déplacent pas jusqu’à Kanata pour aller voir jouer un club de hockey avec le talent de la Ligue américaine. Le propriétaire des Sénateurs a aussi été en mesure de ruiner l’opportunité de déménager l’aréna des Sens au centre-ville d’Ottawa. Dans le monde utopique de ce propriétaire, les taxes de la ville auraient payé pour l’aréna et Melnyk en serait l’unique propriétaire. Pendant ce processus, le maire de la ville d’Ottawa, Jim Watson, et Eugene Melnyk ont développé une certaine haine l’un envers l’autre. Il faut féliciter Jim Watson d’avoir tenu son bout contre Melnyk. En effet, le maire a indiqué très tôt dans le processus que les taxes des citoyens de la ville d’Ottawa n’allaient jamais payer pour ce nouvel aréna. Les partisans des Sénateurs d’Ottawa n’auront donc pas d’aréna au centre-ville dans un futur proche.
2018-2019 : L’année du gris et grenat
Cette saison fut l’une des meilleures dans l’histoire des Gee-Gees. Un championnat national au soccer féminin, une troisième place nationale au basket-ball féminin et un championnat de saison régulière pour l’équipe de hockey masculin. Nous avons réellement été gâtés en tant que partisans de sport à l’Université d’Ottawa et heureusement, le tout pourrait se répéter l’an prochain. Les deux équipes de basket-ball auront la chance de participer au tournoi national, l’équipe de hockey masculin ne peut que s’améliorer et l’équipe de soccer féminin pourrait remporter un autre championnat national. Plusieurs records pourraient encore être battus l’an prochain.