Sports
Par Philippe Marceau-Loranger
ATHLÉTISME
Samedi dernier au dôme de Louis-Riel, à Gloucester, avait lieu la Rencontre d’hiver des Gee-Gees, organisée par le club d’athlétisme des Lions d’Ottawa. Alors que certains n’avaient en tête que de marcher dans les pas des olympiens Oluwasegun Makinde et Sekou Kaba, tous deux d’anciens porte-couleurs du Gris et Grenat, pour la majorité, l’enjeu était une qualification pour les championnats provinciaux des SUO.
Biswal en tête de ligne
Après avoir raflé le titre d’athlète féminine l’année dernière à l’Université d’Ottawa, avoir remporté l’or au 60 mètres-haies au championnat du SIC et s’être méritée une place au sein de l’équipe d’étoiles du SIC, Devyani Biswal continuait de rouler sa bosse, cette fois-ci en étant la principale tête de chasse de ses adversaires : « J’ai toujours fait partie du top 5, mais l’année dernière, j’ai surpris le milieu en courant beaucoup plus rapidement qu’à l’accoutumée. Donc, c’est sûr que je me sens un peu plus épiée cette année, je sens que les gens attendent de voir ce que je peux réaliser. Je n’ai jamais été quelqu’un qui y va à fond la caisse dès le début, mais je prends tranquillement mon rythme, et je performe sous pression. »
Tokyo 2020 : Le rêve ultime
Si Biswal s’efforce de demeurer terre-à-terre, elle ne cache pas que l’apothéose de sa carrière serait une qualification olympique. À ce sujet, son entraineur Andy McInnis estime qu’elle possède plusieurs qualités primordiales pour atteindre les hautes sphères de l’athlétisme. « D’abord, ça prend la volonté de faire le nécessaire pour atteindre ce niveau. De plus, c’est important d’avoir une certaine capacité mentale afin de pouvoir faire le vide et se concentrer pleinement sur la tâche à accomplir, et comme Devyani est une personne brillante qui réussit très bien académiquement, je n’ai pas de doutes qu’elle possède ces aptitudes. Elle a su progresser énormément et dans son cas, il s’agit de s’accrocher à cette lueur d’espoir. » Pour Biswal, la clé est de se concentrer sur des objectifs à court terme : d’abord remporter les championnats des SUO et du SIC, puis participer à l’Universiade et enfin les championnats du monde en salle.
Par ailleurs, quelques autres athlètes du Gris et Grenat ont réalisé des performances dignes de mention, dont Scott Hancock, qui a remporté la compétition du 60 m haies, Jared Ruest, qui a remporté le 1 000 m, Stephen Evans, qui a remporté le 600 m, tout comme Charlotte Gardner, chez les dames.
La troupe de McInnis poursuivra son parcours qui la mènera aux championnats des SUO les 24 et 25 février prochains, mais avant, elle disputera une dernière compétition au dôme de Louis-Riel, le 18 février.