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À temps partiel, à part entière

Par Miléna Frachebois, journaliste

Les étudiant.e.s à temps partiel sont au nombre de 4 700 au premier cycle à l’Université d’Ottawa (U d’O). Ceux-ci passent peut-être inaperçus mais sont bel et bien présents sur le campus. La motivation de devenir étudiant.e à temps partiel varie d’une personne à l’autre. La Rotonde a compilé quelques avantages et inconvénients de ce statut.

Pourquoi être étudiant.e à temps partiel ?

Chaque étudiant.e est unique, ce qui rend chaque cas particulier. Si étudier à temps partiel représente bien un avantage c’est celui-ci : économiser du temps. La plupart d’entre eux sont séduits par la charge de cours pour cette raison. C’est le cas de Nicholas Bedard, étudiant de troisième année en communication sociale et éthique privée et publique à l’Université St-Paul. S’il a fait le choix d’étudier à temps partiel, c’est pour équilibrer sa vie entre études et travail à temps plein. Suite à l’obtention d’un DEC en relations publiques à La Cité, il avait déjà « de la documentation ou un bagage de connaissance pour débuter [sa] carrière ». Grâce à une entente avec l’Université, il a pris la décision de parfaire ses connaissances en communication.

Pour d’autres, il s’agit seulement d’affaires administratives, comme pour David Bélizaire. Le jeune vingtenaire qui poursuit un baccalauréat général en Arts a changé de programme. Suite à son changement, ses exigences scolaires sont passées de 120 crédits à 90 crédits, et il avait déjà complété un nombre suffisant de cours. Il suit maintenant 3 cours par session et s’en réjouit. Bélizaire profite de son temps libre pour gérer sa carrière. En tant que comédien, cet horaire lui offre plus de temps libre, ce qui lui permet de mieux gérer ses contrats.

Avantages et inconvénients

Si les étudiant.e.s font le choix de réduire leur emploi du temps de moitié, c’est bien pour en tirer profit. Bedard plaide pour la flexibilité de son emploi du temps, qui est un réel avantage. Il apprécie pouvoir avoir plus de temps pour se concentrer sur ses études et ses devoirs. Aussi, pendant ce temps libre, il acquiert de l’expérience de travail en amont de ses études. Pour Bélizaire, les avantages sont similaires. Il profite de son statut pour condenser ses cours en deux jours, il est donc moins nécessaire qu’il soit présent sur le campus. Il peut se concentrer sur sa carrière et accumuler de l’argent en même temps.

Les avantages sont présents. Pourtant les désavantages pourraient faire peser la balance de l’autre côté. Certes, les étudiant.e.s gagnent du temps et peuvent ainsi se concentrer sur d’autres activités. Toutefois, pour Bélizaire, c’est aussi davantage de moments pour procrastiner et pour lâcher prise. L’étudiant se sent différent des autres. Il a l’impression de moins faire partie de la communauté universitaire, il n’a accès à aucune bourse, la plupart étant limitées aux étudiant.e.s à temps plein.

Plusieurs autres privilèges s’ajoutent aux bourses. Bedard relève aussi certains inconvénients comme « trouver du temps pour les travaux d’équipe. La majorité des gens sont toujours sur le campus donc c’est difficile de trouver du temps pour travailler sur les projets ». Bedard regrette de ne pas avoir complété ses études d’un trait et aimerait bien les terminer : « Plusieurs de mes amis ont terminé ou vont terminer bientôt », déplore-t-il. Pour les inconvénients concrets, il ne faut pas oublier certains services qui sont exclusifs aux étudiant.e.s à temps plein, tels que le U-Pass, le régime d’assurance, certaines activités sur le campus et les services des sports.

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