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Arts et culture

Le 25e Festival de Films One World : La caméra au service du militantisme

29 septembre 2014

10-bd303eb3a3– Par Alexandre Millaire –

Dans le théâtre des archives nationales, organisateurs, bénévoles et spectateurs se sont réunis pour célébrer le quart de centenaire du plus ancien Festival de documentaires au monde, échanger des idées et songer à notre avenir.

En 1989, de gens préoccupés par le sort de l’humain et de l’environnement se sont réunis pour fonder un organisme leur permettant de passer à des actions concrètes. Sous le nom World Interaction Mondiale, ils se sont décidés de monter un visionnement de documentaires touchant aux thèmes qui leur tenaient à cœur. Nous voilà déjà 25 ans plus tard. Le Festival, depuis renommé le Festival de Films One World, est maintenant celui de plus longue durée de son genre dans le monde entier.

En discutant avec Pixie Cram, directrice depuis les quatre dernières années, les maintes difficultés d’organiser un festival de cette taille qui fonctionne que par le dévouement d’une cinquantaine de bénévoles deviennent apparentes. « Le plus difficile est l’aspect technique de la chose. Ça et le fait que les sujets qu’on entame sont souvent lourds et requièrent beaucoup d’investissement sur le plan émotif », explique la directrice. Les organisateurs principaux, Mme Cram incluse, visionnent normalement de 60 à 90 documentaires par année dans le but d’en choisir cinq satisfaisant les critères du traitement des questions des droits de l’humain, de la justice sociale et de l’environnement. L’aspect le plus rémunérateur? « Les gens! », affirme la coordonnatrice de communication, Véronique Strasbourg, ajoutant que « souvent, son mot de référence c’est communauté. C’est ça l’important. Ce n’est pas le nombre de gens qu’on a dans la salle pour chaque film, ce n’est pas le nombre total qu’on va avoir à la fin de l’événement, […] c’est le fait que tout le monde se rassemble et en discute par après ». C’est ce même sentiment de partage qui est quasiment palpable dans le théâtre comme on s’y installe pour visionner les films. Reste à savoir si l’effet des films nous aidera à infuser cet esprit dans notre quotidien d’ici l’an prochain.

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