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2020, décennie dynamique pour OC Transpo

22 janvier 2020

Crédit visuel : OC Transpo

Par Miléna Frachebois – Journaliste

 

Alors que la première étape du train léger d’OC Transpo s’est fait entendre, une deuxième phase se profile. Trajets, budgets, dates : La Rotonde vous explique tout.  

Le train léger permet de rendre la circulation plus fluide et de faire gagner du temps aux usagers, grâce à une fréquence de passage semblable à celle d’un métro.

Le moyen de transport dessert présentement la région du centre-ville d’Ottawa et certains usagers doivent effectuer des correspondances en autobus.

Nouvelle étape, nouvelles stations

Lors du conseil municipal du 6 mars 2019, le projet de l’étape 2 du O-train a été validé. Le conseil a annoncé l’objectif de terminer le projet d’ici 2022 pour la ligne sud, d’ici 2024 pour la ligne est et d’ici 2025 pour la ligne ouest.

En tout, le train léger prévoit d’être rallongé de 44 kilomètres, vers le sud, l’est et l’ouest, grâce à 24 nouvelles stations. 

La ligne Trillium, ou ligne verte en direction du sud, est supposée être étendue de Greenboro jusqu’à Riverside-Sud, en passant par l’aéroport, ce qui représente 16 kilomètres. La deuxième ligne, celle de la Confédération, s’étendra jusqu’à Trim en desservant Orléans, cela représente 12,5 kilomètres. Du côté de l’ouest, elle s’étendra jusqu’à la station Algonquin, un parcours de 15 kilomètres. 

Urbanisme et dynamisme

Lors du conseil municipal de mars dernier, le maire Jim Watson a exprimé que, selon lui, « l’approbation de l’étape 2 de l’O-Train est un important pas en avant pour Ottawa alors que [la ville approche] du seuil du million d’habitant.e.s. Grâce à l’étape 2, les générations futures seront servies par un réseau de transports en commun de calibre mondial ». 

Lors du conseil municipal qui a lancé le projet, il a été annoncé que ce dernier générera de nouveaux emplois. Le conseil prévoit une retombée de 5,6 milliards de dollars. Il a également été partagé que le projet est financé à hauteur de 4,6 milliards de dollars par le gouvernement du Canada, le gouvernement de l’Ontario et la Ville d’Ottawa.

Attentes et réticences 

Anglena Sarwar, étudiante qui habite dans le secteur d’Orléans, doit prendre un autobus jusqu’à la station Blair où elle transite ensuite par l’O-Train afin de se rendre en classes. En moyenne, son trajet lui prend une heure.

Elle mentionne aussi que l’autobus qu’elle prend arrive souvent en retard et passe aux 30 minutes. « Manquer le bus m’oblige à gaspiller mon argent sur Uber pour me mettre à l’heure », explique l’étudiante.

Une autre étudiante, Zoé, concernée par ces extensions, exprime ses doutes face au projet : « je sais qu’il y a un plan d’extension. Je n’ai pas trop hâte parce que j’ai vu comment s’est déroulée la première phase ». 

D’ici le cinq prochaines années, le train léger semble prévoir devenir un moyen de transport plus accessible et un service partagé équitablement par la ville d’Ottawa.

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