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Éditorial

2020, une année placée sous le signe du changement ?

13 janvier 2020

Crédit visuel : Nicole De Khors – Burst

Par Caroline Fabre – Rédactrice en chef

Alors que la nouvelle année débute doucement sa course folle, le temps des résolutions a sonné. Celles qui se manifestent sous la forme d’un « acte par lequel, après réflexion, on décide volontairement d’accomplir quelque chose » selon le dictionnaire Larousse, semblent rencontrer une certaine réticence en ce début de décennie. 

Il semblerait que deux groupes s’opposent concernant cet épineux sujet digne de ceux abordés lors des repas de famille.

D’un côté, les sceptiques, qui semblent refuser catégoriquement la prise de résolutions, mais qui continuent cependant à en prendre sur des bases journalières. Souvenez-vous du régime « post-fêtes » dont vous avez parlé. Que ce soit sous le nom de résolution ou sous celui d’objectif, l’idée demeure la même, vous désirez vous améliorer.

De l’autre côté, les convaincu.e.s, animé.e.s par cette nouvelle énergie régénératrice se raccrochent à ces dernières pour faire de la nouvelle année une période mémorable. À la fois preuve d’engagement, de volonté et de constance, elles indiquent bien souvent un désir de faire bouger les choses, de les perfectionner et d’avancer, que ce soit sur le plan professionnel, relationnel ou tout simplement personnel. 

Alors, quand cet effet de mode de ne pas prendre de résolution sera passé, souvenez-vous qu’elles vous aident à avancer et que vous ne seriez pas la personne que vous êtes aujourd’hui sans elles.

Des résolutions à l’Université d’Ottawa (U d’O) ?

Malgré des fouilles approfondies menées sur le site internet ou sur les différents réseaux sociaux, il est impossible de trouver les résolutions prises par l’Université, ou même par le recteur, Jacques Frémont. 

Ce passage sous silence impliquerait-il que les dirigeant.e.s de l’U d’O pensent cette dernière irréprochable et ne voient ainsi pas l’intérêt de prendre des résolutions, d’effectuer des changements et de montrer à la communauté étudiante leur implication ? 

Nous nous accorderons pour dire qu’il existe de nombreux points qui nécessitent urgemment une amélioration. Nous pensons, par exemple, au lourd sujet de la santé mentale. La collectivité s’est trouvée profondément marquée par l’inactivité des hauts responsables face à la vague de suicides ayant frappé des membres actifs de la communauté universitaire au cours de 2019. 

Avec une application défectueuse, des temps d’attentes démesurés, des rendez-vous onéreux et le personnel en sous-effectif, les multiples promesses concernant une prise en main n’ont, au final, mené à rien et l’urgence de la situation se fait sentir. Mais nous ne sommes pas surpris.e.s. Il est désormais nécessaire, si ce n’est primordial, de prendre des mesures concrètes dans ce domaine. Il serait grand temps de commencer à travailler sur le long terme, avec des solutions viables et efficaces.

Nous n’accepterons plus l’excuse du manque de financement ; l’année dernière, La Rotonde a obtenu des rapports mettant en évidence un surplus budgétaire conséquent. Avec ces quelques millions en trop, ne pourrions-nous pas justement obtenir de meilleurs services ? Garantir la santé des étudiant.e.s et leur offrir un cadre idéal, pour qu’ils y mènent leurs études et leurs projets de vie à bien. Est-ce trop demander ? Il semblerait que oui.

Après tout, les étudiant.e.s ne sont que des chiffres, leur faciliter la vie n’est pas une priorité. Il est absolument aberrant que des étudiant.e.s, aux journées déjà bien remplies, soient obligés de créer eux-mêmes un groupe de sensibilisation faisant pression sur l’Université pour apporter à ce sujet l’importance qu’il requiert. 

Et pour nous ?

Avec le changement de semestre et la nouvelle année, nombreuses sont les choses à avoir changé. Vous l’aurez sans doute remarqué, La Rotonde n’est pas exemptée par l’évolution. L’un des changements principaux de ce nouveau chapitre réside en le fait que notre journal étudiant est désormais exclusivement disponible sur notre site internet. 

Pourquoi ce choix de terminer la production sur le papier ? Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ainsi que l’augmentation drastique de l’utilisation des réseaux sociaux par la population, elle était devenue désuète. Et puis, soyons honnêtes, la fin de La Rotonde sur papier satisfait l’écologiste qui réside en nous.

En 2020, notre objectif principal est la conquête des médias. Bien que nous soyons présent.e.s sur plusieurs d’entre eux, il nous faut augmenter notre visibilité, assurer notre régularité et affirmer notre image médiatique. Nous désirons augmenter l’interactivité avec notre lectorat, à la fois en le priorisant, mais aussi en dynamisant nos échanges avec lui. Nous souhaitons, pour cela, mettre en place des concours réguliers. Simple façon de le remercier de sa fidélité et du temps qu’il nous accorde.

La Rotonde a également changé de rédaction en chef. Pour ce nouveau mandat, nous souhaitons faire les choses différemment et effectuer une sorte de remise à niveau ; nous sommes lucides et avons vu et pris en compte les baisses d’audience conséquentes subies par le journal au cours de ce premier semestre. Nous avons pris connaissance des principales critiques qui nous ont été adressées, et nous vous promettons que nous regagnerons le niveau qualitatif que vous connaissiez si bien. Nous comblerons cette distance qui s’est créée entre La Rotonde et notre public.

Efficacité, régularité et qualité seront les mots d’ordre de cette année 2020.

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