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Sports et bien-être

2018-2019 : L’année des femmes à l’U d’O

Par: Pascal Vachon

La saison sportive a officiellement pris fin la semaine dernière suite à la médaille de bronze remportée par l’équipe féminine de basketball. Cette année, le gris et grenat a vu ses équipes féminines de rugby, de basketball et de soccer remporter des médailles au niveau national. La Rotonde s’est entretenue avec Sue Hylland, directrice du service des sports à l’Université d’Ottawa pour parler de la saison 2018-2019.

La Rotonde (LR) : Êtes-vous satisfaite du déroulement de la saison 2018-2019 pour les Gee-Gees ?

Sue Hylland (SH) : Nous devons tous être très contents de notre saison 2018-2019. On a eu une médaille de bronze au niveau national avec nos femmes en rugby, ce qui est vraiment exceptionnel. On a couru le risque d’accueillir le championnat national au soccer féminin en mettant beaucoup d’efforts, mais de sortir de là avec une victoire était extrêmement exceptionnel. Notre équipe était peut-être la plus talentueuse de toute la nation. Les hommes au hockey ont eu une superbe année. D’avoir trois équipes avec des médailles au niveau national, je ne pense même pas que personne n’a réussi ça encore, du moins certainement pas cette année. Montana Champagne a remporté quatre médailles d’or en natation, ce qui fait de lui le Gee-Gee ayant remporté le plus de médailles d’or au niveau national.

LR : Les équipes féminines ont récolté trois médailles, dont une d’or, cette année. L’Université s’est aussi classée parmi les meilleures universités au niveau féminin. Peut-on dire que la saison 2018-2019 a été celle des femmes ?

SH : C’est très drôle, vous pouvez la nommer comme vous voulez, mais c’était une année formidable pour nos femmes. Je n’étais pas surprise de ces résultats, car je crois que d’excellents efforts ont été faits. Alors oui, je crois qu’avec nos 3 équipes, on peut dire que ç’a été l’année des femmes.

LR : Êtes-vous fière de la façon dont le programme de hockey masculin a ressurgi durant les trois dernières saisons ?

SH : Nous sommes fiers à 100 %. C’est une superbe renaissance qu’ils ont connu. C’est une équipe excitante à voir, c’est vraiment un bon groupe de jeunes qui sont très respectueux et ils ont un très bon groupe d’entraîneurs. Je suis très heureuse de voir dans quelle direction cette équipe va. Ça m’a fait très mal au cœur de les voir perdre en séries.

LR : Le parc Lansdowne était rempli à sa capacité maximale pour le match Panda, avec 8 579 billets vendus pour la classique de la Capitale et environ 2 000 pour la classique Colonel By. Êtes-vous satisfaite de la façon dont se sont déroulés ces trois événements ?

SH : Oh oui, énormément ! Quand je vois le monde de notre Université qui traverse les barrières pour converger vers le terrain, je me dis que Panda était un énorme succès. La classique de la Capitale était un très bel événement, l’atmosphère était incroyable et on avait 9 000 personnes, ce qui était meilleur que l’an dernier. Pour la classique Colonel By, je dirais qu’on a toujours une marge pour s’améliorer… On veut faire progresser la rencontre entre les femmes.

LR : L’an prochain, les Universités Carleton et Ottawa accueilleront conjointement le championnat national de basketball au niveau féminin et masculin à la Place TD, une première dans l’histoire. Décrivez un peu le processus qui a fait en sorte que vous accueillez cet événement ?

SH : USports a envoyé les soumissions pour accueillir l’événement en 2017. Tout de suite après, on en a parlé avec Carleton et on s’est dit : faisons quelque chose d’unique, amenons les femmes et les hommes ensemble pour vraiment montrer qu’on est la capitale du basketball. Alors en janvier 2018, on nous a dit qu’on avait gagné parmi 8 candidatures à travers le Canada, alors c’était vraiment une soumission compétitive.

LR : Croyez-vous que cette bonne saison pourrait aider le programme à recruter des athlètes dans les prochaines années ?

SH : À 100 %. Je peux vous dire que quand on soumet notre candidature pour recevoir des championnats nationaux et qu’on gagne, ça attire des joueurs, car ils se disent : « Je vais aller à Ottawa, ils reçoivent les championnats nationaux l’année prochaine ». La performance de nos clubs aide, car ils veulent être des gagnants. Le match Panda, la classique de la Capitale ou nos championnats nationaux, ça aide à créer un sentiment d’unité et d’appartenance au programme.

LR : À quel point est-ce que le fait d’avoir une université bilingue aide-t-il à attirer des athlètes sportifs à l’Université?

S.H. : Je pense que l’Université d’Ottawa est dans une position unique à cause du bilinguisme. Ce bilinguisme est une pièce majeure dans le recrutement et dans la rétention d’athlètes, on peut toujours aller en chercher plus. Queen’s et Toronto ne peuvent aller recruter à « X » endroits, mais nous on peut. C’est pour ça que je crois que la nature bilingue de notre école est massivement en notre avantage.

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